Transgenres et athlètes
Andraya, 16 ans, a remporté le titre féminin de l’État du Connecticut à la course du 100 et du 200 mètres. À sa première compétition à vie, elle a battu le record de l’État. Talentueuse Andraya ? Sans doute. Mais biologiquement, elle est 100 % garçon.
Andraya s’identifie comme fille, mais n’avait pas encore entrepris un traitement hormonal. Lorsqu’on regarde sa photo, on voit un adolescent, mais qui compétitionne en tant que fille.
Le magazine ESPN rapporte cette histoire dans le cadre d’un reportage sur les athlètes transgenres. Comment gérer l’explosion des cas dans les sports de compétition où les hommes et les femmes s’affrontent séparément ?
Le comité olympique international a stipulé en 2016 que les femmes transgenres, nées hommes, doivent bloquer leur testostérone pendant un an pour compétitionner chez les femmes. Les athlètes transgenres y voient une atteinte à leurs droits.
DEUX DROITS S’AFFRONTENT
Deux questions s’affrontent : la discrimination contre les trans et l’équité pour les athlètes nées femmes. Dans la majorité des cas, ce sont les femmes qui sont victimes d’injustice. Les athlètes nés mâles seront toujours plus rapides et plus forts que les athlètes nées femmes.
Pendant ce temps, on continue de sanctionner tous ceux qui se dopent aux hormones.
Le problème des vestiaires se pose aussi. Imaginez une femme transgenre non transitionnée qui balade son corps d’homme dans les douches pour femmes parce qu’elle se sent femme. Une préposée l’arrête : « veuillez sortir, Monsieur, vous êtes chez les femmes ici ». Et elle de répondre, pénis en évidence : « ben non, je suis une femme ». « Ah ! OK. »
Vestiaires, prisons, refuges pour femmes battues et fil d’arrivée : qui aura le plus à perdre ?
Au lieu de libérer l’humanité, le dogme du « transgenrisme » abolit la cause des femmes. Quand le nonbinaire sera mort, il sera futile de parler de parité.