Les radios ont vite adopté Brandon Mig
Comme départ pour une carrière, le Lavallois Brandon Mig pouvait difficilement espérer mieux. Un an après sa participation à La Voix, le premier single de sa vie, Best I’ll Never Have, est l’une des chansons les plus jouées à la radio au Québec ces jours-ci.
Best I’ll Never Have, qui comprend une version en anglais et une autre en français, a atteint la 3e position du top 100 BDS, un palmarès qui recense le nombre de fois qu’une pièce joue à la radio. Elle a même atteint le premier rang du palmarès pop adulte.
Sur Spotify, Best I’ll Never Have a dépassé les 313 000 écoutes, un score plus qu’honorable pour un artiste québécois, depuis sa parution en février.
« C’est complètement fou ce qui m’arrive. Je suis vraiment surpris que ça se passe aussi rapidement », s’est exclamé Brandon Mig, avec qui Le Journal a discuté mercredi.
RENCONTRE CRUCIALE
Âgé de 24 ans, Brandon Mig a grandi dans l’univers de la musique classique tout en touchant au métal, au jazz, à la samba et à la pop, le style musical qu’il a adopté.
Il a commencé à se faire remarquer en 2017, au cours de la cinquième saison de La Voix. Membre de l’équipe de Marc Dupré, il avait parcouru un bon bout de chemin avant d’être éliminé.
Après La Voix, il est monté quelquefois sur scène avec Dupré. Puis, une rencontre avec le producteur John Nathaniel (Dupré, Alexe Gaudreault, MarieMai) l’a mis sur la bonne trajectoire.
Ensemble, ils ont créé Best I’ll Never Have et ils bossent présentement sur un EP qui verra le jour à l’automne. « Nous avons une vraie bonne connexion », indique Mig.
BILINGUISME
Plus à l’aise en anglais, sa langue maternelle, Brandon Mig projette tout de même d’enregistrer d’autres versions françaises des chansons de son futur EP.
En plus de lui ouvrir plus facilement les portes des stations de radio, son bilinguisme lui permet, dit-il, de bien s’imprégner de la culture québécoise.
« C’est le fun de voir comment le sens de la chanson change quand on traduit une chanson de l’anglais au français. »