LOUISE DESCHÂTELETS
Les dangers de certains virements Interac
Je suis une jeune femme, mère d’une fillette du niveau primaire. J’avais acheté un charmant petit chien qui faisait notre joie à toutes deux. Mais ma fille étant à l’école jusqu’en fin d’après-midi et mes activités professionnelles s’accumulant, je me suis rendu compte que cette petite bête que nous adorions s’ennuyait, seule dans l’appartement.
Nous avons décidé de vendre le chien sur Internet, en spécifiant qu’on souhaitait trouver des parents adoptifs aussi aimants que nous, et ayant surtout plus de temps à lui consacrer. La vidéo du chien en train de jouer dans l’appartement qui accompagnait ma proposition ainsi que le descriptif de sa race et de sa lignée ont vite fait de convaincre une acheteuse.
Une jeune femme en vacances en Floride a communiqué avec moi. Elle avait perdu un petit chien par décès il y a quatre ans et c’était la première fois qu’elle se laissait séduire par un autre. Je lui ai proposé de le lui vendre 800 $, soit 200 $ de moins que ce que je l’avais payé. Cette fille m’a donné ses supposées coordonnées et m’a dit qu’elle viendrait chercher le chien de retour à Montréal.
Entre temps, j’ai appelé au numéro en question, et celui qui s’identifiait comme étant son frère m’a proposé un virement Interac pour réaliser la transaction. Quoi de plus sûr qu’Interac me suis-je dit à moi-même ? Et dans les jours suivants, la fille venait prendre possession du chien.
Mais vers la fin de la semaine suivante, je recevais un avis de ma banque m’indiquant que la fille en question avait fraudé la carte de quelqu’un d’autre, et que le montant payé allait être retiré de mon compte pour être déposé dans celui de la personne fraudée. Ce qui fut fait sur-le-champ.
J’ai alors entamé une bataille avec ma banque pour être indemnisée. Ce ne fut pas facile, croyezmoi, car aux yeux des responsables de la banque, je ne faisais pas partie des personnes lésées. Il a fallu que je remonte jusqu’à l’inspecteur des fraudes pour être finalement entendue et remboursée. Je tiens donc par cette lettre à prévenir toute personne qui se fait payer par Interac à user de la plus grande méfiance, car sa fiabilité a aussi des failles.
Anonyme
Il est écrit en toutes lettres sur le site que « Les utilisateurs du service Virement Interac sont protégés par plusieurs niveaux de sécurité, ce qui en fait l’un des services de transfert d’argent le plus sécuritaire du monde ». Si le Virement Interac était aussi sécuritaire qu’on le dit, ça laisserait supposer que le vol d’identité est impossible, alors que votre aventure indique tout le contraire. Non seulement cette fraudeuse a usurpé l’identité d’une personne, mais elle a de plus fait de vous une deuxième victime. Il est fort heureux que vous n’ayez pas lâché le morceau et que vous soyez remontée aussi haut dans la hiérarchie de votre banque pour faire reconnaître la fraude à votre endroit.
Le goût est une affaire personnelle
Je souhaiterais répondre à Gaétan Grenier, ce frustré qui semblait, par ses commentaires, jaloux des hommes barbus qu’il appelle « Les bibittes à poil ». Mon mari a 47 ans, il n’a rien à cacher dans sa figure et porte une barbe poivre et sel. Je le trouve beau et séduisant et je le lui dis tous les jours. Et contrairement à ce que dit ce monsieur, il ne fait pas ça pour se montrer viril. Il n’en a pas besoin puisqu’il fait déjà 6 pi 4 po et qu’il a une grosse voix. Il est romantique et respectueux des autres, et surtout, il se lave tous les jours.
Isabelle G.
Cette lettre a beaucoup fait réagir, et toutes les réponses vont dans le sens de la vôtre, à savoir que les barbes de trois jours et les cheveux longs sont appréciés d’à peu près tout le monde.