Pleins feux sur les commotions
Journée cruciale pour le hockey professionnel et pour les victimes de commotion cérébrale.
Aujourd’hui, devant la juge Susan Nelson, les avocats des propriétaires de la Ligue nationale et un groupe d’au moins 300 patineurs auront l’occasion de s’exprimer et de faire valoir leur point de vue sur la poursuite intentée par les anciens joueurs. Chacun des intervenants identifiés par la cour aura 30 minutes pour exprimer son opinion.
Une fois que la juge aura entendu tout le monde, elle prendra une semaine, un mois, peut-être deux ou trois, qui sait, pour rendre un verdict.
Elle devra se prononcer à savoir si les joueurs ont le droit à un recours collectif. Si ce n’est pas le cas, les joueurs pourront poursuivre leur démarche, mais sur un plan individuel.
OMALU CONTRE LA NFL
Évidemment, depuis que Bennett Omalu, ce pathologiste nigérien, après le décès de Mike Webster des Steelers de Pittsburgh, eut rendu un verdict associant le décès du célèbre joueur à de nombreuses commotions cérébrales, le sport professionnel est en alerte. Le hockey professionnel ne fait pas exception à la règle.
Si jamais la juge se prononce pour un recours collectif, ça risque de coûter plusieurs millions de dollars à la ligue et aux propriétaires.
Les dirigeants de la Ligue nationale sont plutôt inquiets puisque la juge Nelson est celle qui avait livré une bataille sans merci, il y a plusieurs années, contre les compagnies de tabac qui refusaient de reconnaître qu’il y avait un lien entre le cancer et le tabac.
La Ligue nationale de football a résolu le problème en versant plus de 800 millions $ aux victimes de commotions cérébrales.
Un dossier à suivre.