Le yin et le yang de Tkachuk
Brady, le frère de Matthew et le fils de Keith, montre des personnalités différentes sur et hors de la patinoire
BUFFALO | Hors de la patinoire, il est extraverti et sociable. Sur la patinoire, toutefois, il n’a pas d’amis. Brady Tkachuk a appris à jongler parfaitement avec ses deux personnalités !
À l’approche du camp d’évaluation de la LNH, Tkachuk a demandé à son frère, Matthew, des conseils sur la bonne façon de se comporter lors des différentes entrevues avec les équipes.
« Il m’a juste dit d’être moi-même, d’être drôle et de faire des blagues », a raconté le sympathique américain.
Et il a pris les sages paroles de son frangin au pied de la lettre.
« Lors d’une entrevue, quelqu’un m’a demandé ce que je changerais chez moi et j’ai simplement répondu que j’aimerais être plus beau. Je pense que ç’a été ma meilleure de la semaine », a-t-il rigolé.
Toutefois, sur la patinoire, le colosse de 6 pi 3 po et 196 lb n’entend pas à rire.
« Je change de personnalité quand je suis sur la patinoire. Autant je suis sociable en dehors, autant je suis physique sur la glace et je n’ai pas d’amis. J’aime déranger l’adversaire. Ça provient probablement de mon père et de mon frère. Ils sont très bons là-dedans. »
PREMIER ATTAQUANT ?
Les avis divergent dans le cas de l’attaquant américain Brady Tkachuk. Si certains estiment qu’il est le deuxième meilleur espoir après Rasmus Dahlin, d’autres prédisent qu’il pourrait être celui qui glissera le 22 juin prochain.
Tkachuk a rencontré 14 équipes cette semaine dans le cadre du Combine de la LNH, dont le Canadien.
Le fils de Keith avoue d’ailleurs ouvertement suivre les différents classements et ne se cache pas qu’il aimerait être le premier attaquant choisi le 22 juin à Dallas.
« Je pense que tous les attaquants apportent quelque chose de différent. En bout de ligne, ça dépendra de ce que les équipes recherchent. »
NE PAS GLISSER
Tkachuk est toutefois au courant que la présence de défenseurs de premier plan disponibles en haut de tableau pourrait avoir un effet sur le rang de repêchage de certains attaquants, dont lui.
« Le rang n’est qu’un nombre. Tout le monde dit que c’est ce que tu fais après le repêchage qui compte vraiment. Je serais peut-être un peu fâché [de glisser], mais je me retrouverais avec une équipe qui me veut vraiment. »
L’AVENIR
D’ailleurs, Tkachuk ne sait pas encore ce qu’il fera l’an prochain. Le départ de David Quinn de l’Université de Boston pour les Rangers de New York pourrait-il le convaincre de jouer professionnel en 2018-2019 ?
« Je suis encore indécis sur ce que je veux faire l’an prochain. Ça dépendra de l’équipe qui va me repêcher. Par contre, Boston aura un bon entraîneur et le programme sera entre bonnes mains. »