Le niveau de menace reste modéré
QUÉBEC | Quelques heures avant le début des premières manifestations, hier, dans la Vieille Capitale, la police évaluait toujours que le niveau de menace était « modéré ».
« C’est encore la même chose, on a le même topo sur les manifestations. La majorité de ces organisateurs-là nous ont contactés pour nous donner les trajets. Il y a également de petites manifestations qui n’ont pas vraiment d’envergure, c’est plus des rassemblements dans un parc, donc ça, ça ne nécessitera pas notre présence », a indiqué l’inspecteur Réjean Pleau du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).
Un gros point d’interrogation demeurait toutefois avec les perturbations annoncées aujourd’hui.
Plusieurs manifestants se sont donné rendez-vous très tôt dans un restaurant Normandin de Beauport. Les policiers ignoraient toujours leurs intentions.
PEU LOQUACE
Réjean Pleau n’a pas été loquace au sujet de l’utilisation potentielle de certaines armes de contrôle de foule controversées comme les grenades assourdissantes « Rubber Ball Blast Grenade », lesquelles inquiètent Amnistie internationale.
« On ne discutera pas de ça aujourd’hui. » Ces grenades, qui font partie de l’arsenal du SPVQ, ont été bannies de celui du SPVM récemment à Montréal. Rappelons qu’un manifestant a perdu l’usage d’un oeil en 2012 dans la métropole.
Quant aux gaz lacrymogènes, il assure que, quoi qu’il arrive, les résidents de Québec ne revivront pas le même cauchemar qu’au Sommet des Amériques en 2001.