Au bon endroit…

Lars Eller a hésité puis il a simplement lancé à la question « comment expliques-tu tes performances de la dernière saison ? »

« Je suis au bon endroit », a-t-il lancé.

Puis, un silence, un regard perdu, mais qui l’invitait à la plus grande prudence. Le temps était à la célébration et pas à régler ses comptes. Après tout, ne venait-il pas de marquer le but de la victoire ?

Eller a gagné la confiance d’un peu tout le monde depuis son arrivée à Washington. Il s’est rapidement intégré à un groupe bien nanti, un groupe guidé par des leaders avec un curriculum vitae impressionnant, mais aussi, il a pu miser sur un entraîneur qui n’a jamais perdu confiance en ses capacités.

Ça n’a pas été toujours l’harmonie entre Eller et Barry Trotz. Sauf que l’entraîneur n’a jamais douté de son talent. Il lui a cependant enseigné les règles du jeu, celles que doit respecter un joueur ayant un rôle plus effacé. Eller a rapidement compris. Et Trotz l’a récompensé. Les Capitals ont gagné parce que leurs leaders ont été les meilleurs et aussi parce que leurs employés de soutien ont largement contribué aux succès de l’équipe.

N’avait-on pas expliqué les succès des Penguins au fait que Mike Sullivan avait trois solides, peutêtre quatre, lignes d’attaque à sa disposition ? Trotz a vécu la même expérience.

Maintenant, sera-t-il de retour à Washington? Si on veut lui verser un salaire de 5 M$ par saison, sûrement.

SI PRÈS ET SI LOIN

On a vu le geste de frustration de Marc-André Fleury en quittant la surface de jeu jeudi soir. S’il y a un joueur qui sait très bien qu’il n’est pas donné à tout le monde d’être aussi près de la coupe Stanley, c’est bien lui.

Le beau rêve des Golden Knights a pris fin… mais que peut-on dire, sinon que cette équipe a été géniale tout au cours de la saison. Elle a perdu contre une équipe supérieure. Mais, on comprend la réaction de Fleury parce qu’il a cru à l’impensable jusqu’à la toute fin.

Les Golden Knights ont perdu contre une meilleure équipe… mais tout au cours de la saison, n’ont-ils pas gagné contre de meilleures formations ? Fleury croyait que ça se poursuivrait, mais ses coéquipiers ont simplement manqué d’essence.