Un système éprouvé
Les projections utilisent les résultats de la dernière élection (2014) et les sondages récents afin de déterminer les conséquences des changements dans les intentions de vote.
Si un parti a, par exemple, augmenté de 5 % à l’échelle de la province, le modèle de calcul va transposer cette hausse dans chaque circonscription en fonction de la région, du candidat sortant et d’autres facteurs. Lorsque les données sont disponibles, les projections sont aussi ajustées à la moyenne des sondages dans chaque région.
Ce sondage Léger ayant des tailles d’échantillon raisonnables dans les régions, il nous permet de mieux réaliser à quel point la CAQ est dominante, y compris dans des régions traditionnellement favorables au PQ.
Ce système de projection a prouvé qu’il fonctionnait au cours de multiples élections au pays. De telles projections donnent une bonne idée générale du résultat global (qui est favori, combien de sièges au total).
Il est cependant important de se souvenir que de telles projections sont à interpréter comme si l’élection avait lieu demain et non pas comme une tentative de prédire ce qui arrivera dans plusieurs mois. Aussi, la fiabilité de telles projections dépend largement de la fiabilité des sondages et quelques surprises sont toujours à prévoir. Aucune projection n’aura jamais un taux de succès de 100 %.