Le Journal de Montreal

LE PÉROU VISE LE SOMMET

Les Péruviens en sont à leur première présence à la Coupe du monde depuis 36 ans Le Japon confiant

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MOSCOU | (AFP) « Être premier », l’attaquant du Pérou André Carrillo a livré hier l’objectif ambitieux de sa sélection, qui aborde pourtant le groupe C du Mondial-2018 dans la peau de l’outsider derrière la France ou le Danemark, qu’il rencontre demain.

« Nous ne pensons pas à la deuxième place, nous voulons nous qualifier comme premier, ou comme deuxième, mais l’objectif c’est d’être premier, pour ne pas avoir un rival difficile [en 8es de finale] » a expliqué le joueur de Watford.

Après les Scandinave­s, les Péruviens, qui n’avaient plus disputé une Coupe du monde depuis 1982, enchaînero­nt contre la France le 21 juin puis l’Australie le 26.

« Nous allons jouer les trois matchs avec le même sérieux, nous n’allons pas regarder les classement­s ni les adversaire­s ni rien du tout », a-t-il poursuivi.

« Je ne pourrais pas dire si nous avons une sorte de pression. Du peuple, nous ne ressentons aucune forme de pression parce que nous avons tout son soutien. Il y a la pression de chacun pour bien faire les choses, mais je crois qu’on sait gérer cela, » a expliqué Carrillo.

« Nous allons respecter notre idée [de jeu], nous avons beaucoup de confiance dans nos capacités et notre talent, et nous espérons jouer comme nous le faisons », a déclaré de son côté le défenseur Aldo Corzo.

DU SOUTIEN

Quelque 40000 supporteur­s péruviens se sont rendus en Russie pour supporter la sélection, une passion que les joueurs ressentent et apprécient.

« Je vois les histoires de mes amis, celles des Péruviens en Russie et c’est incroyable qu’il y ait autant de Péruviens qui sont venus ici voir la sélection et nous faire ressentir que le Pérou est ici », a poursuivi le joueur d’Universita­rio de Lima.

À travers le pays, la frénésie de la Coupe du Monde a atteint des milliers de soccermani­as qui n’en finissent plus d’afficher les couleurs de leurs favoris depuis hier.

KAZAN | (AFP) Malgré un changement de sélectionn­eur de dernière minute, les ambitions du Japon restent intactes, a estimé hier le capitaine du Japon, Makoto Hasebe, confiant du plan tactique de son équipe pour contenir la Colombie lors de leur premier match du Mondial-2018.

À un mois du Mondial, la Fédération japonaise avait décidé de limoger le coach bosnien Vahid Halilhodzi­c et de le remplacer par Akiro Nishino à la tête de la sélection.

« On ne s’éternise pas là-dessus, mais c’était une situation un peu difficile », a concédé Hasebe devant la presse. « Malgré cela, je pense qu’on va s’en sortir. »

Cette année, les Japonais espèrent faire mieux qu’il y a quatre ans au Mondial brésilien, où ils avaient été éliminés au premier tour après deux défaites et un match nul.

« On a trois bons adversaire­s [dans notre groupe], mais ce n’est pas non plus l’Allemagne donc on a notre chance, et on espère qu’on pourra aller plus loin », a expliqué Hasebe.

« Le premier match sera important, ils ont James Rodriguez, [Radamel] Falcao, etc. Mais on a un plan tactique, et si tout le monde travaille dans le même sens, on peut obtenir un résultat », a poursuivi le milieu défensif.

Le défenseur de Southampto­n Mayo Yoshida a pour sa part jugé que le match contre la Colombie allait « évidemment être très difficile ».

« La Colombie est une très bonne équipe, ils sont une des meilleures du groupe, donc le match sera capital. Consolider notre défense est une de nos priorités et on se sent bien mieux qu’il y a quelques semaines », a-t-il déclaré.

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PHOTO AFP À Junin, des jeunes de la communauté Pangoa ont manifesté leur soutien à leur équipe qui participe à la Coupe du monde.

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