Le match de leur vie
Les joueurs de l’Islande disputeront leur première partie en Coupe du monde
GELENDZHIK | (AFP) | Les joueurs de l’Islande vont disputer demain contre l’Argentine « le match le plus important de leur vie » en ouverture du premier Mondial de leur histoire, a lancé hier le milieu de terrain Rurik Gislason.
« Pour nous, c’est le match le plus important de notre vie, notre premier match de l’histoire de Coupe du monde, le plus grand tournoi de tous », a déclaré à l’AFP le joueur de Sandhausen, en deuxième division allemande.
C’est dans l’optimisme que la petite Islande a quitté son camp de base de Gelendzhik, sur les bords de la mer Noire, pour Moscou, où elle affrontera l’Argentine, favorite.
« L’Argentine peut être une équipe plus forte que la nôtre sur le papier, mais nous avons démontré par le passé que nous pouvons réussir de bons résultats face à de grandes équipes », a expliqué Gislason.
Les Vikings avaient en effet vécu un conte de fées lors de l’Euro-2016 où ils avaient atteint à la surprise générale les quarts de finale après avoir éliminé l’Angleterre.
« L’équipe est très tranquille », a affirmé le milieu Arnor Traustason.
« Nous voulons continuer à faire l’histoire, simplement. C’est bien pour nous si les autres pays nous sous-estiment, nous en tirons profit », a-t-il souri.
Triste et heureux
MADRID | (AFP) L’ex-sélectionneur de l’Espagne Julen Lopetegui, limogé mercredi juste avant le Mondial, a déclaré hier en sanglots que son éviction avait été « le jour le plus triste de [sa] vie depuis la mort de [sa] mère ».
« Mais aujourd’hui est le jour le plus heureux de ma vie » s’est empressé d’ajouter Lopetegui, durant sa présentation comme nouvel entraîneur du Real Madrid.
Le président du Real Madrid, Florentino Perez, a lui eu des mots très durs envers la fédération espagnole, qui a eu selon lui une « réponse disproportionnée, injuste et sans précédent dans le monde du soccer dans des cas similaires » en limogeant Lopetegui.
Perez a dénoncé une « absurde réaction d’orgueil mal placée ». L’annonce de la nomination mardi de Lopetegui à la tête du club merengue a déclenché un psychodrame avant un Mondial que la Roja abordait comme l’une des favorites.
Ulcéré d’avoir appris son départ, initialement prévu après le Mondial, cinq minutes avant la publication du communiqué du Real, le président de la fédération espagnole Luis Rubiales a démis de ses fonctions Lopetegui, trois semaines après l’avoir prolongé jusqu’en 2020.