Michel Venne arrêté
L’ancien journaliste est accusé d’agression sexuelle
QUÉBEC | L’ancien directeur de l’Institut du Nouveau Monde et ex-journaliste Michel Venne, accusé relativement à des crimes à caractère sexuel, a été arrêté jeudi par un enquêteur de la police de Québec à la suite d’un mandat émis contre lui le 31 mai.
Selon les informations obtenues par Le Journal, Venne, 58 ans, s’est livré au poste de police de la Ville de Longueuil après avoir pris une entente avec l’enquêteur responsable du dossier, qui est relié au Service de police de la ville de Québec (SPVQ).
Il s’y est présenté en compagnie de son avocat.
« Lors de son arrivée, l’accusé a été mis en état d’arrestation. Il a été interrogé puis remis en liberté sous promesse de comparaître », a fait savoir la porte-parole du SPVQ, Mélissa Cliche.
ACCUSATIONS
Le 18 juillet prochain, Venne devra donc se présenter au palais de justice de Québec pour faire face aux accusations portées par le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Michel Bérubé.
Sur le mandat émis contre l’homme à la fin du mois de mai, on apprend qu’il est accusé, « à des fins d’ordre sexuel », d’avoir « touché une partie du corps » de la victime « vis-à-vis laquelle il était en situation d’autorité ou de confiance ».
Ces gestes se seraient produits durant l’été 2008 à Québec.
D’ABORD NIÉ
Lorsque ces allégations avaient été dévoilées publiquement en octobre dernier, Michel Venne avait nié avoir agressé celle qui était adolescente à l’époque.
L’homme avait alors écrit sur Facebook que « puisqu’une plainte aurait été déposée, il est préférable pour le moment de laisser le processus d’enquête suivre son cours. Entre-temps, je suspends mes activités professionnelles et mes collaborations avec les organisations avec lesquelles je suis lié, en particulier l’Institut du Nouveau Monde dont j’ai quitté la direction générale en mars dernier ».
ADEPTE DE LA VIE CITOYENNE
Michel Venne a fondé l’INM à Montréal en 2004. Cet organisme non partisan et à but non lucratif a pour mission « d’accroître la participation des citoyens à la vie démocratique ».
« Aujourd’hui, les principaux champs d’expertise de l’INM sont : la participation citoyenne, la démocratie participative, l’acceptabilité sociale, la gouvernance participative, l’entrepreneuriat social et l’innovation sociale », peut-on lire sur le site internet de l’organisation.