Avantage à Mercedes
La deuxième étape de ce marathon de cinq courses en six semaines, du jamais vu en F1, devrait être marquée ce week-end en Autriche par un autre épisode du duel fratricide que se livrent les deux candidats logiques au titre cette année, Lewis Hamilton et Sebastian Vettel.
Le Britannique qui, à l’instar de son grand rival allemand, vise une cinquième couronne mondiale se présente au circuit de Spielberg avec une avance de 14 points au classement cumulatif après les huit premières étapes de la saison.
Hamilton a su remettre les pendules à l’heure en gagnant le Grand Prix de France la semaine dernière, lui qui avait dû se contenter d’une décevante cinquième place à Montréal.
QUATRE EN QUATRE
La bonne nouvelle pour Hamilton, c’est que son écurie, Mercedes, s’est montrée invincible depuis que cette escale a été réintégrée au calendrier de la F1 en 2014 après 11 ans d’absence. Elle compte quatre succès en quatre départs.
Pendant cette séquence, Hamilton n’a toutefois gagné qu’une seule fois et non sans controverse. Sa victoire avait été acquise en 2016 après un accrochage avec son coéquipier de l’époque et aujourd’hui retraité, Nico Rosberg, au tout dernier tour de l’épreuve.
La Scuderia, elle, souhaite un parcours moins brouillon pour Vettel dont le départ chaotique au circuit Paul-Ricard la semaine dernière lui a assurément coûté une place sur le podium et de précieux points au tableau.
C’est sans oublier Red Bull, troisième puissance du plateau qui, sur ses terres, pourrait jouer les trouble-fête.
Le circuit de Spielberg appartient en effet au propriétaire et fondateur de l’écurie autrichienne, Dietrich Mateschitz. Voilà certes une source de motivation supplémentaire pour ses deux pilotes, Daniel Ricciardo et Max Verstappen.
KUBICA EN RENFORT
Quant à Williams, la pire écurie cette année en F1 avec une mince récolte de quatre points (obtenus par Lance Stroll à Bakou), elle pourra compter sur l’expertise de son pilote d’essai, Robert Kubica, en début de week-end.
Le vétéran pilote polonais se verra confier le volant de l’une de deux monoplaces de l’équipe à l’occasion de la première séance d’essais libres ce matin en Autriche, comme il l’avait fait en Espagne le mois dernier.
« Toute contribution de Robert sera bénéfique, a reconnu Stroll, hier. Nous devons trouver le moyen d’améliorer les performances de notre voiture. »
Le jeune pilote québécois avait avoué, la semaine dernière, qu’il n’affectionnait pas le circuit Paul-Ricard, où il a été contraint à l’abandon. Or, son discours n’est pas le même en Autriche.
« C’est l’un de mes circuits favoris, a dit Stroll. Pour son décor et son tracé sinueux. J’adore courir à cet endroit. »
Le Québécois y avait rallié l’arrivée au 10e rang (bon pour un point) à pareille date l’an dernier.