Melnyk refuse une offre d’achat
QUÉBEC | Le propriétaire des Sénateurs d’Ottawa, Eugene Melnyk, aurait reçu une offre d’achat pour sa concession, qu’il a refusée, sans toutefois mettre un terme aux pourparlers, a révélé le site du magazine The Fourth Period, hier.
Une source impliquée dans le dossier aurait mentionné à TFP que le groupe en question pourrait être mené par l’homme d’affaires et cofondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté.
Il n’est pas clair s’il est l’investisseur principal du groupe ou s’il est simplement un membre parmi tant d’autres. Toujours est-il que ce n’est pas la première fois que le nom du Québécois revient dans les rumeurs de vente des Sénateurs.
PAS À VENDRE
L’offre aurait été considérée par le clan Melnyk, qui se serait montré ouvert à poursuivre les pourparlers. Le propriétaire des Sénateurs a démenti avec véhémence à plusieurs sources ces allégations, hier, tout comme le commissaire adjoint de la LNH, Bill Daly.
Ce dernier a toutefois confirmé qu’une offre avait bel et bien été faite, mais que les Sénateurs n’étaient pas à vendre.
« Eugene n’a aucun intérêt à vendre les Sénateurs, a-t-il mentionné par courriel. Des offres d’achat sont souvent faites aux équipes de la LNH. Ça ne veut rien dire. »
À noter qu’aucune information quant à un déménagement n’a été avancée. L’offre faite par le groupe anonyme serait vraisemblablement dans le but de garder l’équipe dans la capitale fédérale.
L’équipe de M. Laliberté n’a pas désiré commenter lorsque jointe par Le Journal.
Mercredi, les Sénateurs ont complété un plan de refinancement de la dette de l’équipe sur six ans, d’une valeur de 135 M$.
EN EAUX TROUBLES
Décidément, les Sénateurs trouvent des moyens de faire les manchettes avec régularité depuis quelques semaines. Le conflit impliquant les conjointes d’Erik Karlsson et Mike Hoffman a fait couler beaucoup d’encre récemment et a mené à la transaction qui a envoyé Hoffman à San Jose, puis en Floride par la suite.
Le directeur général adjoint de l’équipe, Randy Lee, s’est également retrouvé dans l’actualité pour les mauvaises raisons. Il fait face à deux accusations de harcèlement en lien avec des événements qui seraient survenus au début du mois de juin, durant le Combine de la LNH, à Buffalo.
Lee aurait tenu des propos déplacés et à caractère sexuel à l’endroit d’un conducteur d’autobus d’âge mineur.