Le Journal de Montreal

Évaluer la progressio­n

- DAVE LÉVESQUE

La rencontre de demain contre le Sporting de Kansas City a tous les aspects d’un très bon test pour l’Impact.

Certes, l’équipe de Rémi Garde vient de remporter deux victoires par jeu blanc contre Orlando. Mais rappelons que l’équipe de la Floride en est à sept défaites consécutiv­es.

Pendant ce temps, le Sporting trône au premier rang de l’Associatio­n Ouest avec 32 points et n’accuse que deux points de retard sur Atlanta, qui est au premier rang du classement général.

« Pour nous, c’est un peu un test. C’est vrai qu’on a engrangé un peu de confiance sur les deux derniers matchs », a convenu Rémi Garde.

JAUGER

Daniel Lovitz, qui est tout un compétiteu­r, entend bien utiliser ce match pour évaluer les progrès de l’équipe lors des dernières semaines.

Rappelons que l’Impact a remporté trois de ses quatre derniers matchs. « C’est une bonne façon de jauger notre niveau de jeu, estime le défenseur. En même temps, je crois que nous n’avons pas encore atteint notre sommet et d’ici là, nous aurons encore beaucoup de bonnes performanc­es à livrer.

« Je crois que nous ne savons pas encore exactement à quel point nous pouvons être bons. »

L’avantage de jouer contre une bonne équipe, c’est aussi d’éviter le piège de la complaisan­ce après deux gains relativeme­nt faciles.

« C’est surtout une belle occasion pour nous d’affronter l’une des meilleures équipes de la ligue pour savoir où nous en sommes. »

CONFIANCE

Le nouveau thème à la mode chez l’Impact, c’est la confiance. C’est un peu normal si l’on tient compte du fait que l’attaque a recommencé à rapporter des dividendes pendant que la défensive fait le boulot.

N’empêche que Lovitz croit que ses coéquipier­s et lui auraient pu faire encore plus de dommages.

« Si nous avions été un peu plus confiants, nous aurions pu marquer quatre ou cinq buts contre Orlando lors de notre dernier match.

Quand nous allons avoir cette confiance et que nous allons fonctionne­r à plein régime, nous allons vraiment pouvoir regarder une équipe comme celle-là [Kansas City] dans les yeux. »

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