Ils ont eu chaud
Comme des milliers de Québécois, Émile Charron et Philippe Thomaidis ont déménagé des meubles sous une température suffocante qui a atteint les 34,5 degrés Celsius hier.
La traditionnelle valse des déménagements du 1er juillet a été compliquée avec la température élevée d’hier. De nombreux déménageurs ont dû combattre les coups de chaleur toute la journée.
« Ça tombe au combat comme ça n’a pas de sens. Le travail est vraiment ralenti à cause de la météo. C’est un des pires 1er juillet que j’ai jamais connus », lance Pierre-Olivier Cyr, propriétaire de la compagnie de déménagement Le Clan Panneton.
Matelas, meubles, tables, télévisions, tout semblait plus lourd dans les bras des déménageurs.
« Sur mes 150-200 gars sur le terrain, la moitié ont subi des coups de chaleur, même si on avait tout mis en oeuvre pour ne pas que ça arrive. On leur donne le droit de faire une pause, on arrête le bill, et ils recommencent lorsqu’ils sont prêts. Honnêtement, ils ont tout mon respect de faire ça », lance M. Cyr.
CINQ PERSONNES INCOMMODÉES
Les ambulanciers d’Urgences-santé sont venus en aide à cinq personnes incommodées par la chaleur accablante, mais ne rapportent aucune blessure liée aux déménagements.
À Montréal, le mercure dépassait allègrement les 30 °C un peu partout en ville. À l’aide d’un thermomètre, l’Agence QMI a pu constater que la température atteignait les 32,9 °C dans le métro, tandis qu’elle frôlait les 34 °C dans les autobus de la Société de transport de Montréal. Il a même été possible de mesurer un mercure de 34,5 °C en plein centre-ville, près de la station de métro McGill.
Bien que la chaleur fût du rarement vu, le record pour un 1er juillet n’a pas été fracassé pour Montréal. En 1931, il a fait 36,1 °C dans la métropole, selon Environnement Canada.
– Avec la collaboration de Francis Pilon, Agence QMI