Le Journal de Montreal

Record battu

Nous avons sillonné la ville hier pour mesurer la températur­e de ce grand four

- FRANCIS PILON

Avec le record atteint hier pour un 2 juillet, on comprend mieux pourquoi les Montréalai­s étaient nombreux à vouloir éviter la chaleur extrême.

Nous avons arpenté les rues de Montréal hier sous ce soleil de plomb pour vérifier à quel point la températur­e sortait des normes. Et nous n’avons pas été déçus.

« Je peux pas rester dans mon taxi sans bouger plus d’une heure sinon je cuis. C’est infernal », soupire Mustafa Daikhi, qui conduit un taxi dont la températur­e ambiante s’élève à 35,6 degrés, malgré les fenêtres ouvertes.

« Pendant que je travaille, je dois prendre deux douches par jour tellement je transpire. Pour survivre à la canicule, je bois au moins trois litres d’eau. »

UN FOUR

Dans les cuisines du restaurant le Jardin Nelson, il n’y a pas que les aliments qui sont chauffés.

« C’est un véritable four quand on travaille derrière la plaque à cuisson, c’est difficile durant la canicule ces tempsci », souligne Marco Maldonado, chef du restaurant qui opère une cuisine avec des températur­es qui tournent autour de 38,8 degrés.

DU JAMAIS VU

« On a déjà enregistré 34,4 degrés pour un 2 juillet en 1963. Et aujourd’hui, on a un record. Depuis qu’on enregistre les données sur les températur­es en 1942, c’est le 2 juillet le plus chaud que Montréal a connu », dit Gilles Brien, expert en biométéoro­logie.

Il ajoute que Montréal vit présenteme­nt une vague de chaleur historique comme il n’en a jamais vu pendant les 33 ans passés à Environnem­ent Canada.

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