Un périple permis par le code d’éthique
La participation toutes dépenses payées d’un vice-président de la Caisse de dépôt et placement du Québec à un voyage de pêche composé d’élus et d’entrepreneurs en construction ne contrevenait pas au code d’éthique de la société, assure celle-ci.
Le porte-parole Maxime Chagnon affirme que ce type de voyage est autorisé, « car il s’agissait de participations effectuées sur une base purement et uniquement personnelle et non en lien avec les fonctions occupées ».
ANCIENNE VERSION
Le code d’éthique en vigueur actuellement, adopté au cours des dernières années, précise toutefois que les employés de la Caisse ne peuvent « directement ou indirectement », « accepter ou solliciter des cadeaux et autres avantages qui pourraient compromettre ou donner l’impression de compromettre notre objectivité ou qui seraient susceptibles de porter préjudice à la crédibilité de la Caisse ».
Ces cadeaux incluent « des marques d’hospitalité et d’autres avantages, y compris des articles comme [...] des prix préférentiels, des abonnements, des billets gratuits ou à prix réduits pour des événements sportifs ou culturels ».
« Nous devons en tout temps maintenir une indépendance et une impartialité et éviter d’être redevables envers la personne qui nous donne le cadeau ou l’avantage », précise le code.
Cette version diffère légèrement de celle en vigueur à l’époque où M. Halley a participé à ces voyages de pêche.
En cas de doute, lorsqu’ils reçoivent un cadeau ou une offre de la sorte, M. Chagnon recommande aux employés de la Caisse de consulter la vice-présidente principale à la conformité.