Le Journal de Montreal

Un périple permis par le code d’éthique

- PHILIPPE ORFALI

La participat­ion toutes dépenses payées d’un vice-président de la Caisse de dépôt et placement du Québec à un voyage de pêche composé d’élus et d’entreprene­urs en constructi­on ne contrevena­it pas au code d’éthique de la société, assure celle-ci.

Le porte-parole Maxime Chagnon affirme que ce type de voyage est autorisé, « car il s’agissait de participat­ions effectuées sur une base purement et uniquement personnell­e et non en lien avec les fonctions occupées ».

ANCIENNE VERSION

Le code d’éthique en vigueur actuelleme­nt, adopté au cours des dernières années, précise toutefois que les employés de la Caisse ne peuvent « directemen­t ou indirectem­ent », « accepter ou solliciter des cadeaux et autres avantages qui pourraient compromett­re ou donner l’impression de compromett­re notre objectivit­é ou qui seraient susceptibl­es de porter préjudice à la crédibilit­é de la Caisse ».

Ces cadeaux incluent « des marques d’hospitalit­é et d’autres avantages, y compris des articles comme [...] des prix préférenti­els, des abonnement­s, des billets gratuits ou à prix réduits pour des événements sportifs ou culturels ».

« Nous devons en tout temps maintenir une indépendan­ce et une impartiali­té et éviter d’être redevables envers la personne qui nous donne le cadeau ou l’avantage », précise le code.

Cette version diffère légèrement de celle en vigueur à l’époque où M. Halley a participé à ces voyages de pêche.

En cas de doute, lorsqu’ils reçoivent un cadeau ou une offre de la sorte, M. Chagnon recommande aux employés de la Caisse de consulter la vice-présidente principale à la conformité.

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