8 nouveaux célibataires dans le pré
La nouvelle cuvée d’agriculteurs célibataires de L’amour est dans le pré révélée
Pour trouver une « fille sportive qui désire fonder une famille », Tom croit aux vertus de L’amour est dans le pré. L’année 2018 pourrait lui sourire, puisqu’après deux tentatives infructueuses, le producteur laitier de Coaticook a finalement réussi à intégrer la téléréalité rurale de V.
L’amateur de chasse de 26 ans n’est toutefois pas assuré de participer au populaire « dating show » animé par Marie-Ève Janvier, puisque seuls les postulants qui recevront le plus de demandes sérieuses au cours des prochaines semaines seront sélectionnés. Et après avoir jeté en exclusivité un coup d’oeil aux sept autres candidatures, force est d’admettre que rien n’est gagné.
Tom devra notamment éclipser Anthony, un producteur laitier de Saint-Ambroise-deKildare, qui pourrait hériter du rôle du « beau gars » la saison prochaine. Amateur de balades en ponton, le jeune homme de 27 ans, qui cherche une fille drôle et indépendante, se décrit comme un « sweet lover ». « C’est un petit bum au coeur tendre », confie le producteur de l’émission, Martin Métivier, d’Attraction Images.
Également au menu : Julien (28 ans), Mathieu (24 ans) et Gabriel (25 ans), un producteur laitier biologique de Saint-Boniface qui s’avère être le cousin de Magalie, l’une des prétendantes de William la saison dernière.
DANS MA CAMARO…
Cette année, L’amour est dans le pré pourrait accueillir son plus vieux participant. Cet honneur reviendrait à Christian, un père de famille de Sainte-Agathe-de-Lotbinière âgé de 47 ans. Détenteur de 75 vaches laitières, cet adepte du camping souhaite trouver une femme qu’il pourrait emmener manger une crème molle en Camaro. C’est du moins ce qu’on apprend en regardant son portrait vidéo.
Le plus jeune candidat se prénomme Deven. À seulement 23 ans, ce producteur maraîcher de Varennes veut fonder une famille avec une fille ambitieuse qui saura apprécier une soirée au cinéparc en tête-à-tête, avec pizza et bouteille de vin.
« Nos candidats cherchent à trouver l’âme soeur de manière traditionnelle, c’est-à-dire en créant un contact direct, loin de leur téléphone cellulaire, soutient Martin Métivier. Ils sont prêts à échanger, à discuter, à vivre des malaises, à ressentir des émotions… »
UNE FEMME
Messieurs, une seule agricultrice fait partie des candidats potentiels, cette année. Il s’agit de Kathleen, une Victoriavilloise de 31 ans, actionnaire d’une des plus grosses fermes laitières du Québec.
Pour favoriser une distribution diversifiée, les producteurs de L’amour est dans le pré disent avoir contacté Fierté agricole, un regroupement d’agriculteurs gais. « Notre porte est ouverte à tout le monde, assure Martin Métivier. Il suffit de s’inscrire. »
V et Attraction Images ont reçu plus d’une centaine de candidatures au cours des derniers mois, un nombre comparable à ceux des précédentes éditions, nous dit-on.
Les producteurs ont passé environ 60 concurrents en audition.
BIENTÔT 16 BÉBÉS
L’adaptation québécoise de L’amour est dans le pré a fait ses preuves depuis son arrivée en ondes en 2012.
Plusieurs enfants et presque autant de demandes en mariage sont issus des unions créées au cours des six premières saisons de l’émission. « On est presque rendu à 16 bébés, indique Martin Métivier. Je dis presque, parce qu’il y en a quelques-uns qui sont en chemin ! »
Avec une moyenne confirmée de 550 000 téléspectateurs, L’amour est dans le pré a été l’émission la plus regardée de V, l’hiver dernier.