Et de six pour Hamilton ?
Lewis Hamilton tentera de réaliser dimanche, chez lui à Silverstone, ce qu’aucun pilote dans l’histoire de la F1 n’a accompli : remporter le Grand Prix de Grande-Bretagne à six reprises.
Malgré un faux pas la semaine dernière en Autriche, où pour la première fois depuis 2016 ses deux monoplaces n’ont pas rallié l’arrivée, l’écurie Mercedes fait figure de grande favorite pour remporter cette 10e étape de la saison.
Le pilote britannique a fait de ce tracé rapide l’un de ses terrains de jeu depuis son arrivée en F1, lui qui y vise une cinquième victoire d’affilée. Il avait également accédé à la première marche du podium en 2008, année où il allait par la suite remporter le premier de ses quatre titres.
APPUI DU PUBLIC
« Je sais très bien que les attentes sont très élevées à mon endroit, a dit Hamilton en conférence de presse hier. Je vais faire tout en mon possible pour combler les amateurs qui viendront m’encourager en grand nombre.
« Je me sens très privilégié quand j’arrive ici. J’ai cette impression qu’aucun pilote ne reçoit autant d’appui lors d’un Grand Prix à la maison que moi. »
Outre Hamilton, Jim Clark (1962, 1963, 1964, 1965 et 1967) et Alain Prost (1983, 1985, 1989, 1990 et 1993) sont les deux seuls à avoir gagné cinq fois le Grand Prix de Grande-Bretagne.
NOUVEAU CONTRAT ?
Hamilton, âgé de 33 ans, n’a toujours pas signé de prolongation de contrat avec l’écurie allemande. Sachant toutefois qu’il s’agit d’une formalité, il est possible que le tout soit officialisé au cours des prochains jours.
Par ailleurs, même si le calendrier comporte encore 11 étapes, les rumeurs vont bon train quant à l’avenir de certains pilotes au sein de leur formation respective.
Au coeur de ces spéculations, deux vétérans de la F1 : Kimi Räikkönen et Fernando Alonso. Ce dernier, récent vainqueur des 24 Heures du Mans, pourrait être attiré par un volant à temps plein en série IndyCar l’an prochain, dans sa quête de remporter la Triple couronne. Avec le GP de Monaco, il ne lui manque que les 500 Milles d’Indianapolis à son palmarès.
Les déboires de McLaren, qui ont mené cette semaine à la démission du directeur de la compétition, Éric Boullier, inciteraient l’Espagnol à se tourner vers l’Amérique du Nord. Räikkönen, lui, n’aurait plus droit à l’erreur. Son baquet pourrait être confié en 2019 au jeune espoir monégasque Charles Leclerc.