Un possible obus dans un centre de tri
La découverte hier d’un objet en métal cylindrique semblable à un obus déposé à l’Écocentre de Saint-Jérôme a fait craindre le pire aux autorités qui ont appelé l’armée et fait évacuer les lieux.
C’est lors du tri qu’un membre du personnel a découvert l’objet qui se trouvait dans une caisse. L’Écocentre a prévenu le Service de police de Saint-Jérôme qui a évacué tous les employés et fait appel aux artificiers de la Sûreté du Québec.
Ces derniers ont finalement confié le dossier aux artificiers des Forces armées canadiennes basés à Valcartier qui, après avoir vu des photos de l’objet, ont décidé de se déplacer. Peu de temps après être arrivés, ceux-ci sont repartis avec l’objet sans donner plus de détails sur sa nature.
EN MÉTAL ET STRIÉ
S’agit-il d’un vrai explosif ou bien d’un objet en métal inoffensif? C’est ce qu’ils tenteront probablement de déterminer.
Selon les informations obtenues par la police de la Ville après le départ des artificiers de l’armée, il pourrait s’agir d’un obus de 55 mm datant de la Deuxième Guerre mondiale.
« C’est le fait que l’objet soit en métal et possède des stries à sa base, comme si celle-ci était dévissable, qui a convaincu les artificiers d’intervenir », a expliqué le sergent Daniel Bourdon de la police de Saint-Jérôme.
« On ne sait pas quand ça a été déposé », a confié son collègue, le sergent Guillaume Lauzon.
Les rues Lajeunesse et de l’Industrie, situées dans un secteur industriel, ont été fermées à la circulation une bonne partie de la journée hier, un large périmètre ayant été établi.
« Nous empêchons les gens de passer où il y a le périmètre. C’est certain que ça impose un détour aux automobilistes », a ajouté le sergent Lauzon, qui dit que les « citoyens n’ont pas à s’inquiéter ».
PREUVE DE RÉSIDENCE
Une chose est sûre, c’est un résident de Saint-Jérôme ou des alentours qui a déposé l’objet. L’Écocentre de Saint-Jérôme réclame une preuve de résidence aux gens qui viennent s’y délester de leurs matières indésirables, comme l’indique son site internet.
Il n’a pas été possible de joindre le responsable de l’Écocentre de Saint-Jérôme hier.