Le Journal de Montreal

Une rare visite qui fait plaisir

- MARIE-JOSÉE R. ROY

Le 39e Festival internatio­nal de jazz de Montréal (FIJM) a peut-être souffert, dans les derniers jours, du bruit négatif entourant la pièce SLĀV, mais rien n’y paraissait sur la Place des Festivals, hier soir, alors que l’espace était rempli à craquer pour le spectacle de clôture offert par l’estimé groupe américain The War on Drugs.

Visiblemen­t attendue de pied ferme, la formation originaire de Philadelph­ie, menée par le chanteur Adam Granduciel, a dégainé son folk rock doux, sans autres artifices que des éclairages virevoltan­ts et une jolie couronne lumineuse colorée.

ENVOÛTÉS

La troupe lauréate du Grammy du meilleur album rock pour son dernier-né, A Deeper Understand­ing, paru en 2017, a pigé dans l’entièreté de son répertoire pour combler un parterre qui l’écoutait religieuse­ment, et pour cause, car The War on Drugs n’abuse pas de passages en sol québécois. On ne dénombre à leur feuille de route qu’un arrêt à Osheaga en 2015 et une prestation à la Casa Del Popolo quatre ans plus tôt.

Les invités de marque ont ouvert la soirée à 21 h 30 avec un morceau tiré de leur disque Slave Ambient (2011), Brothers. Après quoi ce fut Pain, gravé sur A Deeper Understand­ing; An Ocean in Between the Waves, extrait de l’opus Lost In The Dream; Strangest Thing et Arms Like Boulders, de la galette Wagonwheel Blues.

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PHOTO AGENCE QMI, JOEL LEMAY Le groupe The War on Drugs sur la Place des Festivals, hier soir.

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