Le Journal de Montreal

Trois gros points

- DAVE LÉVESQUE

La dernière chose que Saphir Taïder veut, c’est que l’on braque les projecteur­s sur lui. Alors même s’il a marqué deux buts, il a ramené tout ça à une performanc­e d’équipe.

« Au-delà des buts, on prend trois points. C’est de bon augure, et ce qui est bien, c’est qu’on est restés confiants même dans les moments difficiles.

« Je ne suis pas spécialeme­nt un buteur, je suis surtout un joueur qui aime toucher la balle et provoquer des choses. »

Taïder a marqué deux fois en l’espace d’une minute. Il a précisé que c’était ses deux buts les plus rapprochés en carrière.

EFFORT COLLECTIF

On a vraiment l’impression de voir un Impact différent sur le terrain depuis un mois et c’est peut-être l’adversité du début de la saison qui est à la source de cette métamorpho­se.

« Pendant un temps, on avait un vent de face avec plein de malchances, certaines incroyable­s. On en a pris plein la tronche. Au lieu d’exploser, ça nous a solidifiés », a souligné Rémi Garde.

Samuel Piette, qui a été égal à lui-même avec une autre très bonne sortie, abonde dans le même sens que son entraîneur.

« C’est un effort collectif, on est tous sur la même longueur d’onde. Au début de la saison, c’était un peu plus difficile, on ne se connaissai­t pas. »

PIÈGE

Toute la semaine, on parlait de match-piège parce que les Rapids sont en difficulté et parce qu’on savait qu’ils allaient défendre avec un bloc très bas.

« Le jeu était lent et il ne se passait pas grand-chose, on aurait très bien pu s’adapter à leur niveau », a reconnu Piette.

Daniel Lovitz a indiqué qu’on s’était assuré d’éviter la frustratio­n causée par une telle stratégie.

« À la mi-temps, on se disait qu’il ne fallait pas devenir frustré par le fait qu’on frappait sur une roche et que rien n’en sortait.

« Il fallait maintenir le cap parce qu’on allait éventuelle­ment réussir à briser leur bloc. »

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