Le Journal de Montreal

Raonic-Isner : « Puissance contre puissance »

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WIMBLEDON | Le réputé entraîneur Nick Bolletieri y est allé d’une suggestion concernant le duel qui opposera aujourd’hui les puissants cogneurs Milos Raonic et John Isner en quarts de finale à Wimbledon. Ce match suivra celui entre Roger Federer et Kevin Anderson sur le court numéro 1.

« On devrait peut-être songer à équiper les juges de lignes d’une armure pour les protéger sur le court », a-t-il écrit dans sa chronique parue dans un quotidien londonien.

Bolletieri aurait pu ajouter que les préposés aux balles devraient eux aussi être protégés, car Raonic en a atteint deux avec ses services foudroyant­s lors d’un match la semaine dernière.

Isner, un Américain de 33 ans qui se retrouve en quarts de finale à Wimbledon pour la première fois de sa carrière, a réussi 135 as depuis le début du tournoi, soit 18 de plus que Raonic, qui occupe le second rang à ce chapitre.

« UN SERVEUR EXCEPTIONN­EL »

« Je m’attends à un match très serré contre Raonic, a dit Isner. Ce sera puissance contre puissance. Il est un serveur exceptionn­el et ça va se jouer sur quelques points ici et là. Raonic est plus qu’un bon serveur. Il fait très bien plusieurs choses. Il attaque bien et ses coups droits sont excellents. »

Lorsqu’un journalist­e lui a demandé quelle est la principale différence entre Raonic et lui, Isner a répondu : « Je ne sais pas trop. Je suis plus grand que lui ! »

Isner mesure 6 pieds et 10 pouces, soit cinq pouces de plus que le Canadien.

IL INVITE TRUMP

Isner est ce même joueur qui a écrit une page d’histoire en 2010 à Wimbledon en remportant le plus long match de tennis jamais disputé, soit un marathon de 11 heures et 5 minutes face au Français Nicolas Mahut.

S’il parvient à battre Raonic aujourd’hui pour passer en ronde demi-finale vendredi, Isner a indiqué qu’il aimerait que le président Donald Trump se déplace pour venir l’encourager, ce qui n’a pas manqué de faire sourciller les journalist­es.

Trump, qui est attendu demain à Londres, est aussi impopulair­e en Angleterre qu’il peut l’être au Canada.

« Je sais qu’il adore le tennis et j’aimerais bien qu’il vienne assister au match, a dit Isner. Ça serait fantastiqu­e. Je vais peut-être lui envoyer un court message. Je sais que les gens n’aimeront pas ça, mais je m’en fiche. »

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