Quand la chaleur nous monte à la tête
Il n’y a pas que le corps qui souffre lors des vagues de chaleur. Le « mental » est mis aussi à rude épreuve. Les impacts médicaux des températures élevées sont connus : déshydratation, hypothermie, troubles respiratoires. Les effets psychologiques, par c
Sexualité
Une analyse de 5 millions de rapports de police sur une période de 12 ans à Chicago a révélé que les crimes sexuels augmentent avec la température et atteignent un sommet quand le mercure atteint le seuil des 30 °C, puis diminuent vite ensuite.
Violence
Selon une étude de l’Université de Montréal, les cas de violence conjugale grimpent en flèche quand la température atteint le seuil de 30 °C. Les voies de fait augmentent alors de façon significative.
Baseball
Chaque saison, dans la Ligue majeure de baseball, 1550 joueurs sont frappés par la balle au marbre. Or, les frappeurs au marbre ont 15 % plus de chance d’être atteints par la balle quand le mercure dépasse 30 °C. Ceci s’expliquerait par des sentiments refoulés de violence du lanceur exacerbés par la chaleur.
Mortalité
Le British Journal of Psychiatry rapportait en 2011 que chaque degré de plus au-dessus de 18 °C fait grimper de 5 % le risque de décès chez les patients psychiatrisés. L’air trop chaud réduit l’oxygénation et affaiblit le coeur.
Agressivité
En 2012, deux psychologues américains ont pu mesurer le manque de patience des automobilistes par temps chaud. Même dans les voitures climatisées, la chaleur a le même effet. Le nombre de klaxons augmente avec la température !
Lecture
Le cerveau est gourmand en oxygène. Quand celui-ci diminue par temps chaud, le système nerveux réduit sa combustion de glucose, ce qui ralentit les processus mentaux. Voilà pourquoi on préfère les romans légers en été !