Le Journal de Montreal

Scott, le chien de Florence

le chien de Florence

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Romancière et ex-journalist­e, Florence Meney a deux chiens et deux oiseaux. Celui qui est le plus près de son coeur, c’est son premier «vrai chien», Scott, un berger des Shetlands mâle de 13 ans qui figure aussi sur la page couverture d’un de ses romans, intitulé Rivages hostiles. Quelle est la raison qui vous a poussée à avoir ce chien chez vous ? Au départ, il était destiné à mon beau-père qui était fraîchemen­t veuf, mais il n’a pas voulu le prendre, ce que nous avions tout de même anticipé, mon conjoint et moi. Alors, on l’a gardé. Êtes-vous plus « chat » ou « chien » ? Moi, j’aime vraiment tous les animaux du monde, mais j’avoue que depuis que j’ai des chiens, je ne peux pas imaginer de vivre sans chien maintenant. Les chiens sont plus interactif­s. On peut les inclure dans notre quotidien. Ceci dit, j’aime quand même les chats. Ils sont contemplat­ifs. Comment décrire en quelques phrases la personnali­té de votre animal ? Quand nous sommes allés le choisir chez l’éleveuse, c’était le seul de la portée qui était calme. Il dormait dans son bol. Je suis retournée le voir quelques fois avant de le prendre et son comporteme­nt s’est vraiment confirmé. C’est un chien calme, une bonne pâte, une vraie peluche, doux, affectueux. Un peu craintif, peut-être, mais quand même très social. Racontez-nous un fait cocasse, inusité ou particulie­r concernant votre animal. Scott a peur de nos deux oiseaux. Nous avons un conure et un inséparabl­e. Quand ils sont en liberté, Scott se fait dominer par eux et se tasse. Il se pousse. Il n’aime pas leur contact. Quelle est son activité préférée ? Il aime s’écraser dans un divan au salon avec toute la famille, toute sa « horde ». Quand on mange, il vient se coller sur nous. Scott se colle sur nous sans arrêt. C’est un vrai petit pot de colle ! Quel est son endroit préféré ? Le matin, quand mon mari se lève et qu’il va lire son journal dans le canapé du grand salon, Scott va le rejoindre et s’assoit à côté de lui. Ça, c’est son rituel. Il est quasiment chronométr­é. Qu’auriez-vous aimé savoir avant d’obtenir Scott ? Moi, je m’étais quand même pas mal renseignée, honnêtemen­t. Je m’étais renseignée sur les races de chien, leurs personnali­tés, sur la façon de bien choisir le chien en fonction du caractère, etc. On était bien équipé et prêt à le recevoir. Mais on a été chanceux, car c’est aussi un très bon chien, sans problème Qui s’occupe de Scott lorsque vous partez en vacances ? Quand mon fils reste à la maison, c’est lui qui le garde, car il est suffisamme­nt âgé et responsabl­e. Sinon, on connaît un couple de retraités qui garde des chiens pour arrondir leurs fins de mois. Ils aiment bien nos chiens. Maintenant, comme Scott est vieux, on ne veut plus le mettre en pension ailleurs. Il est mieux à la maison. Il nous faut donc des gardiens à domicile ! En quoi votre animal peut être une source d’inspiratio­n pour vous ? Maintenant, il est trop vieux, mais pendant longtemps, Scott m’accompagna­it dans mes longues promenades, le long du fleuve. J’aime la beauté de l’animal, les teintes de son pelage, la profondeur de ses yeux, etc. Scott est sur la couverture de mon livre Rivages hostiles. Il est dans le roman, mais sous un autre nom. Il est aussi dans plusieurs nouvelles que j’ai écrites. Dans le livre Ma mort est ma maison (Libre-expression), un recueil de nouvelles, une d’elles traite de la mort du maître vu par les yeux d’un animal.

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