« J’ai la conscience tranquille »
Trois ans de plus pour Louis-Philippe Dumoulin en série NASCAR Pinty’s
TORONTO | Louis-Philippe Dumoulin n’a pas caché sa satisfaction et sa fierté après avoir confirmé, vendredi à Toronto, une prolongation de trois ans de l’entente avec son commanditaire fidèle depuis 2012, WeatherTech Canada.
Le pilote de Trois-Rivières a maintenant la certitude qu’il pourra courir dans la série NASCAR Pinty’s jusqu’en 2021.
« Je cherche les mots pour exprimer à quel point je suis reconnaissant envers cette entreprise, a déclaré Dumoulin. Elle a contribué à l’essor de notre équipe, m’a procuré des victoires et un championnat il y a quatre ans. »
« J’ai la conscience tranquille, certes, mais je ne tiens rien pour acquis, a-t-il renchéri. Je veux continuer à performer. »
EN SÉRIE XFINITY ?
WeatherTech, spécialisée notamment dans la fabrication de tapis pour voitures, est aussi impliquée en course automobile aux États-Unis, ce qui pourrait lui ouvrir les portes, espère-t-il, pour disputer sporadiquement des courses au sud de la frontière, notamment dans la deuxième division du NASCAR.
« J’ai eu des pourparlers avec le propriétaire Mario Gosselin [qui fait courir le pilote québécois Alex Labbé à temps plein en série XFinity] pour participer à l’épreuve présentée sur le circuit routier de Watkins le 4 août. »
« Mais, je n’ai pu trouver le financement nécessaire, a-t-il souligné. Pour moi, ce n’est que partie remise. »
Dumoulin compte deux départs dans l’antichambre de la Coupe Monster Energy, tous deux effectués à Montréal, terminant aux 28e (2011) et 38e rangs (2012) respectivement.
UN MIRACULÉ EN SÉRIE PRO MAZDA
La série de développement Pro Mazda, première épreuve du week-end samedi matin à Toronto, a donné lieu à une scène qui a fait craindre le pire.
Harrison Scott a été impliqué dans un accident terrifiant quand sa voiture a été propulsée à près de quinze mètres dans les airs et ce, à très grande vitesse, avant de s’immobiliser dans un mur de pneus.
Fort heureusement, le pilote britannique, véritable miraculé, s’est extirpé de son bolide par ses propres moyens.
PLUS CHANCEUX QUE KROSNOFF
Cette embardée (que vous pouvez visionner sur les réseaux sociaux) n’est sans rappeler celle qui avait coûté la vie au pilote Jeff Krosnoff et à un commissaire de piste dans les rues de Toronto en juillet 1996.
L’accident impliquant Scott s’est d’ailleurs produit au même endroit, soit dans la très longue ligne droite du tracé avant le virage trois.
Quand ces monoplaces à roues à découvert se touchent, elles ne sont certes pas à l’abri de ce genre d’envolée et particulièrement quand ces contacts ont lieu dans une section aussi rapide.
L’épreuve, marquée par trois interventions de la voiture de sécurité, a été remportée par le Néerlandais Rinus Veekay. Le Brésilien Carlos Cunha (2e) et le Mexicain Raul Guzman (3e) ont accompagné le vainqueur sur le podium.
QUE SEPT INSCRITS
La série Indy Lights, dernier tremplin avant d’accéder à l’épreuve reine de l’IndyCar, ne parvient toujours pas à attirer de jeunes espoirs qui souhaitent suivre les traces des Will Power, Scott Dixon, James Hinchcliffe et autres animateurs du championnat de monoplace.
À Toronto, seulement sept pilotes ont participé samedi à la première des deux épreuves de la fin de semaine.
Les budgets faramineux exigés à chaque participant sont tout simplement hors de portée pour ces jeunes loups dont le talent ne suffit pas pour s’exprimer sur un circuit de course.
À moins évidemment de compter sur la fortune familiale.