Le Journal de Montreal

CHAMPIONS DU MONDE !

Sous une pluie battante, la France a soulevé le trophée de champion de la Coupe du monde hier après une victoire de 4 à 2 sur la Croatie.

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WIMBLEDON | Cette édition 2018 du prestigieu­x tournoi de Wimbledon aura été un bon cru, du côté masculin. On a eu droit à des quarts de finale et à des demi-finales d’anthologie.

Au terme de l’épuisant parcours de deux semaines sur le gazon londonien, c’est Novak Djokovic qui a eu le dernier mot hier en finale et qui est reparti avec la bourse de 2 250 000 livres sterling (3,9 millions de dollars canadiens) remise au vainqueur.

Le « Djoker » a dominé l’as serveur Kevin Anderson en des manches de 6-2, 6-2 et 7-6 (3) en deux heures et 18 minutes, par une températur­e de 30 degrés Celsius.

Il a ainsi récolté le quatrième sacre de sa carrière au All England Lawn Tennis and Croquet Club, après ceux de 2011, 2014 et 2015.

Djokovic n’avait pas triomphé dans le cadre d’un tournoi du Grand Chelem depuis celui de Roland-Garros en 2016, et le Serbe de 31 ans compte maintenant 13 titres de tournois majeurs en carrière, soit un de moins que Pete Sampras, qui occupe le troisième rang.

LES DOUTES SONT EFFACÉS

On parlait de renaissanc­e dans le cas de Djokovic et c’est maintenant confirmé. Il est de nouveau l’un des meilleurs joueurs au monde. Il a su rebâtir sa confiance après avoir traversé des moments difficiles, au point de se demander si ça valait la peine de continuer. Après son éliminatio­n au mois de juin à Roland-Garros, il s’était même demandé s’il devait participer à la saison sur gazon. Heureuseme­nt qu’il l’a fait !

« J’ai eu maintes fois des doutes, n’étant pas certain d’être en mesure de revenir à un niveau compétitif après avoir été opéré au coude droit au mois de février, a raconté le vainqueur. C’était une blessure majeure, qui m’a tenu à l’écart du jeu pendant six mois.

« Il n’y a pas de meilleur endroit au monde que la pelouse sacrée de Wimbledon pour souligner mon retour. Je me suis fait confiance et je me sens privilégié d’avoir pris part cinq fois à la finale ici et d’être parvenu à triompher à quatre reprises. »

ÉMU EN VOYANT SON FISTON

Djokovic, ce joueur très intense qui a demandé à la foule de se taire à un certain moment, est devenu émotif lors des cérémonies d’après-match lorsqu’il a aperçu son fils de trois ans et demi, Stefan, dans les gradins, aux côtés de sa maman, Jelena.

« C’est la première fois de ma vie que j’entends quelqu’un me crier “papa, papa” et c’est une merveilleu­se sensation. Je souhaitais que mon fils puisse être présent ici afin de voir son père soulever le trophée. Ça me comble de joie », a lancé Djokovic, qui a poursuivi sa tradition de manger quelques brins d’herbe de la pelouse parce qu’à ses yeux, il n’y a pas de meilleur dessert que celui-là à Wimbledon.

Djokovic ne joue certes plus comme un joueur qui a amorcé le tournoi au 21e rang du classement mondial et il occupera d’ailleurs la 10e position aujourd’hui à la publicatio­n des nouveaux classement­s de l’ATP.

« Novak is back » pouvait-on lire comme titre dans les quotidiens anglais dimanche. C’est bien vrai.

ANDERSON À COURT DE MAGIE

Djokovic, malgré la fatigue accumulée la veille lors de son dur match contre Rafael Nadal, a su bien varier ses coups pour déjouer la vigilance d’Anderson. Il a bien retourné les puissants services du géant originaire de l’Afrique du Sud, le brisant à quatre occasions.

Djokovic a totalisé 100 points gagnants contre 74 pour Anderson. Son rival de 32 ans avait épuisé son arsenal de tours de magie, lui qui a réalisé l’exploit d’éliminer Roger Federer en quart de finale après avoir comblé un déficit de 0-2 et qui a gagné ensuite un marathon de six heures et 36 minutes vendredi contre John Isner.

« Kevin a connu un parcours incroyable, a raconté Djokovic. Il en était à sa première participat­ion à la finale à Wimbledon et s’il n’a pas joué son meilleur tennis au cours des deux premières manches, il a été le meilleur joueur lors de la troisième et j’ai été chanceux de remporter cette manche après avoir pu sauver quelques balles de bris. »

Djokovic est le joueur le moins bien classé à remporter le tournoi de Wimbledon depuis Goran Ivanisevic en 2001, alors que le Croate était 125e au classement.

ON PASSE AU SOCCER…

Le tournoi de Wimbledon a donc pris fin sur cette finale masculine décidée en trois manches et les journalist­es, surtout nos collègues français, n’étaient pas mécontents de la situation puisqu’ils se sont empressés de quitter le court central afin de suivre à la télévision, dans la salle de presse, la victoire des Français en finale de la Coupe du monde de soccer.

« IL N’Y A PAS DE MEILLEUR ENDROIT AU MONDE QUE LA PELOUSE SACRÉE DE WIMBLEDON POUR SOULIGNER MON RETOUR » – Novak Djokovic

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