L’EAU « MYSTÉRIEUSE » DE MALARTIC
La Ville de Malartic a provoqué une controverse malgré elle au Tour de 2013, par l’entremise de... son réseau d’aqueduc. Meneur au classement général au matin de la cinquième étape, une épreuve de 52 km avec départ et arrivée dans cette ville, Jack
Burke demande à une dame de lui ouvrir les portes d’une école pour lui permettre de remplir à la hâte ses bidons d’eau. Soumis au test antidopage après la course, en raison de son statut de détenteur du maillot brun, le costaud de l’équipe du Canada apprendra quelques mois plus tard un résultat positif au hydrochlorothiaz ide(HCTZ),undiur étique prescrit « normalement » pour contrôler la haute pression, mais qui est interdit aux athlètes parce qu’il peut créer aussi une perte rapide de poids. Dion Burke, convaincu de l’innocence de son fils, découvre alors dans ses recherches que l’eau de Malartic contient des traces de cette substance que le chlore du système de filtration ne parvient pas à éliminer. Jack Burke sera finalement blanchi deux fois après deux matchs juridiques contre l’Union cycliste internationale. « C’est n’importe quoi », avait réagi le maire Martin Ferron, lors du dénouement de l’histoire en janvier 2015. « De récents tests démontrent scientifiquement que notre eau est comparable à celle d’Amos qui a déjà remporté le titre de meilleure eau au monde. » Peut-être que les effets de cette eau miraculeuse ne se sont pas totalement dissipés. Le même Jack Burke en question a enlevé l’éprouvante ascension du mont Mégantic durant le récent Tour de Beauce !