Le Journal de Montreal

Stroll chez Force India en 2019 ?

- LOUIS BUTCHER

Limité à une récolte de quatre petits points après les 10 premières étapes de la saison de F1, Lance Stroll pourrait bien quitter l’écurie Williams et rejoindre Force India l’an prochain.

Cette rumeur, qui circule depuis quelques semaines, a pris de l’ampleur hier à Hockenheim quand le principal intéressé, qui n’a jamais voulu parler de son avenir devant les journalist­es, n’a pas caché, pour la première fois, que tous les scénarios étaient envisagés, dont celui de quitter l’écurie britanniqu­e à la fin de la saison.

Plusieurs sources ont indiqué, à la veille des premiers essais libres du Grand Prix d’Allemagne, qu’il est très probable, si évidemment les performanc­es de la monoplace ne progressen­t pas à courte échéance, que le pilote québécois soit incité à aller voir ailleurs.

LA MEILLEURE OPTION

« Il est trop tôt pour vous annoncer mes projets d’avenir, a indiqué le pilote montréalai­s. Nous devrons tirer des conclusion­s en temps et lieu et choisir, s’il y a lieu, la meilleure option qui s’offre à moi.

Aujourd’hui, je ne sais pas ce que je vais faire en 2019, a-t-il renchéri. Je dois me concentrer sur mon week-end de course et espérer que la voiture [à laquelle on a apporté certaines évolutions] se comporte mieux. »

LA FORTUNE DE PAPA

L’option Force India est très plausible. À pareille date l’an dernier, une autre rumeur, qui ne s’est toutefois jamais concrétisé­e, laissait croire que le père de Stroll était intéressé à acquérir cette équipe. Lawrence Stroll est très fortuné et il a injecté des dizaines de millions de dollars pour mousser la carrière de son fils et lui permettre de rouler en F1.

Son influence au sein de l’écurie Williams est connue. Il aurait lancé récemment un ultimatum à la directrice, Claire Williams, pour exiger que des mesures draconienn­es soient mises en place pour relancer cette équipe qui, il y a quatre ans à peine, était la troisième puissance du plateau en F1.

Stroll pourrait prendre la place du talentueux Français Esteban Ocon, qui est convoité non seulement par l’écurie Renault, mais aussi par Mercedes, dont il est issu de la filière de développem­ent.

D’un autre côté, Williams aurait tout intérêt à garder Stroll en 2019. Sans l’appui financier du père du pilote et la perte annoncée de son principal commandita­ire, Martini, elle n’aurait sans doute plus les moyens de demeurer en F1. S’il n’a jamais roulé à cet endroit en F1, Stroll garde de merveilleu­x souvenirs du circuit de Hockenheim. En octobre 2016, il signait trois victoires en deux jours sur le tracé allemand au Championna­t européen de F3. Après ce tour du chapeau, il annonçait en primeur au Journal qu’il accéderait à la F1 la saison suivante.

Newspapers in French

Newspapers from Canada