DOMMAGE COLLATÉRAL...
Marc Bergevin a avoué avoir communiqué avec l’agent de Paul Stastny dans les jours précédant l’ouverture du marché des joueurs autonomes au début du mois. Mais l’expérimenté joueur de centre a préféré se joindre aux Golden Knights de Vegas.
Le Canadien aurait peut-être eu une chance d’embaucher Stastny si celui-ci avait eu l’assurance que Max Pacioretty demeurerait avec l’équipe.
Les deux joueurs ont connu du succès ensemble avec l’équipe américaine lors du Championnat du monde de 2012. Ils maintiennent des liens solides.
Stastny a appelé Pacioretty lorsqu’il a appris que les Jets de Winnipeg, qui l’avaient acquis des Blues de St. Louis à la date limite des échanges en février dernier, ne retiendraient pas ses services.
Il a décidé de regarder ailleurs quand Pacioretty l’a informé qu’il ignorait son propre statut avec l’équipe en marge de la prochaine saison.
IMPÔTS ÉLEVÉS EN CALIFORNIE
Ainsi vont les choses pour les équipes de bas de classement. Les joueurs qui veulent avoir la chance de remporter la coupe Stanley ne s’attardent pas tous à la question des impôts.
Le taux d’imposition en Californie, où Ilya Kovalchuk poursuivra sa carrière avec les Kings de Los Angeles, approche les 50 pour cent pour son salaire moyen annuel de 6,25 M$ des trois prochaines saisons.
Comme au Québec, le taux est supérieur à 50 pour cent pour les gros salaires en Ontario, là où John Tavares évoluera avec les Maple Leafs de Toronto à compter de l’automne. Mais comme Tavares croit en ses chances de gagner la Coupe Stanley avec l’équipe préférée de son enfance, il n’a fait ni une ni deux.
Les Leafs n’auraient jamais pu l’embaucher lorsqu’ils tiraient de la patte il y a cinq ans.
Enfin, on remarquera que le dossier d’Erik Karlsson traîne aussi en longueur. Le problème est dû au fait que le propriétaire Eugene Melnyk insiste pour que l’équipe qui obtiendra le défenseur étoile accepte aussi les services de Bobby Ryan, dont l’entente est encore valide pour les quatre années à un salaire annuel de 7,25 millions.