Trois hommes accusés en lien avec la mort d’un dealer
Une dette de drogue pourrait expliquer l’altercation fatale à Sherbrooke
SHERBROOKE | Une amie d’un homme de 21 ans qui a été tué dans son logement mercredi à Sherbrooke souhaite que les trois accusés « pourrissent en enfer ».
Félix Bergeron, 21 ans, est décédé à la suite d’une altercation dans son logement du centre-ville. Selon des proches de la victime interrogés par Le Journal, des dettes de drogue pourraient expliquer qu’il ait été tué.
HOMICIDE INVOLONTAIRE
« Même si Félix leur devait de l’argent, ils n’avaient pas à commettre ce geste […] À ceux qui ont fait ça, je leur souhaite de pourrir en enfer », a lancé hier une amie de la victime devant le palais de justice de Sherbrooke, Ericka Fecteau.
Trois individus ont été accusés hier en lien avec les événements.
Le Sherbrookois Robert Sargeant, 49 ans, a été accusé d’homicide involontaire.
Il fait également face à des accusations de vol qualifié et d’introduction par effraction, tout comme William Pratte (19 ans) et Brandon Vaillancourt (18 ans).
COUTEAU CONTRE LUI
Selon nos informations, au moment du crime, d’autres personnes d’âge mineur se trouvaient dans l’appartement. Ericka Fecteau a raconté hier avoir parlé avec une de ces personnes.
« Quand ils sont arrivés chez Félix pour dérober [voler], Félix a sorti un couteau pour se défendre, mais ils ont pris le couteau pour le retourner contre lui », a raconté Mme Fecteau, encore sous le choc de la perte de son ami.
Le frère de la victime, Jérémy Laperle, avait mentionné au Journal jeudi que Félix Bergeron était impliqué dans un trafic de drogue et qu’il avait été battu à mort.
PRATTE TURBULENT
Le juge Paul Dunnigan s’est opposé à la remise en liberté des trois accusés, qui reviendront en cour le 27 juillet pour la suite des procédures.
Lorsqu’il a entendu les paroles du juge lui interdisant d’entrer en contact avec certaines personnes de son entourage, William Pratte est rapidement devenu turbulent. Il a regardé dans la salle d’audience, là où se trouvait l’une de ses amies et il a demandé pourquoi d’une voix agitée.
Les agents correctionnels ont dû le calmer pour ensuite l’escorter à l’extérieur de la salle.