Arriver aux vacances sur les genoux
L’heure des vacances a sonné pour plusieurs d’entre nous. Enfin ! En plus, il fait un soleil radieux. On a tout pour se réjouir. Et pourtant… je suis fascinée de constater à quel point les gens autour de moi et moi-même arrivons à cette période de repos tellement épuisés qu’il en est même difficile d’en profiter, du moins au début.
Bronchite, pneumonie, gastro, otite, les maux courent. Parents, enfants, personne ne semble épargné. Et si ces maladies qui affligent nombre de mes proches ne portaient, au final, qu’un seul nom : « l’écoeurantite ! »
« L’ÉCOEURANTITE »
La conversation principale autour du feu pendant que les enfants font griller leurs guimauves : le stress permanent qui mine nos vies à longueur d’année sans avoir suffisamment de temps pour se reposer. La performance au travail, pour bien accompagner nos enfants à l’école, dans leurs loisirs ou dans leurs besoins particuliers. Être là pour nos parents qui vieillissent, l’ami qui a besoin d’une épaule, et même se surpasser pour les vacances que l’on veut si extraordinaires, nous qui passons si peu de temps de qualité en famille ! Et voilà que l’on arrive au fil d’arrivée de notre marathon annuel sur les genoux.
LES VACANCES, UN ENJEU ÉLECTORAL ?
Au printemps, le gouvernement Couillard a annoncé qu’il songeait peutêtre bonifier le régime de vacances des Québécois assujettis à la Loi sur les normes du travail.
Au Québec, la Loi sur les normes du travail prévoit deux semaines de vacances payées après une année chez le même employeur, et trois semaines après cinq ans de service. Est-ce assez quand ça prend minimalement quelques jours pour se sevrer du stress et se faire un peu de force ?
POSER LA QUESTION, C’EST Y RÉPONDRE
Est-ce que cette question de vacances annuelles pourrait devenir un enjeu électoral ? Peut-être que le sujet ne sera plus sur nos radars à l’automne, mais en ce moment, il est sur le mien !
Une pensée particulière à tous les travailleurs autonomes qui n’ont, dans les faits, aucune vacance officielle. La pause se prend quand les contrats le permettent… possiblement avec le téléphone pas trop loin pour répondre aux textos et courriels urgents des clients.
Sur ce, je vous souhaite un magnifique congé qui, je l’espère, vous donnera assez d’énergie pour vous rendre à l’été prochain ! De mon côté, je vais aller soigner ma sinusite…