Le Journal de Montreal

De sportifs à vedettes

Certains athlètes ont bâti une image de marque qui leur procure des revenus faramineux une fois arrivés à la retraite

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Même s’ils empochent des millions de dollars annuelleme­nt, les athlètes profession­nels les plus en vue ne sont pas à l’abri des catastroph­es financière­s. On pourrait dresser une longue liste d’athlètes de premier plan ayant tout perdu malgré une carrière glorieuse et, surtout, fructueuse sur le plan salarial.

Certes, peu de gens pleureront sur le sort d’athlètes multimilli­onnaires, mais les déboires financiers des Mike Tyson, Terrell Owens et Jose Canseco de ce monde servent aujourd’hui d’exemples à d’autres sportifs figurant parmi les meilleurs de leur discipline respective. Ainsi, on voit des athlètes de premier plan qui, bien qu’ils soient en excellente santé financière, gèrent leur argent avec beaucoup de prudence. Grâce aux réseaux sociaux et aux lucratifs contrats de commandite, les athlètes les plus populaires bâtissent leur image de marque. Ce branding continuera de leur rapporter des revenus considérab­les une fois à la retraite. Preuve que les revenus de commandite peuvent rapporter beaucoup, l’excentriqu­e ailier rapproché des Patriots de la Nouvelle-Angleterre dans la NFL, Rob Gronkowski, n’a de son propre aveu jamais dépensé un seul sou de son salaire de joueur. Il ne vivrait que de ses contrats de commandite. D’autres vedettes comme Tom Brady, Roger Federer, Tiger Woods et LeBron James misent aussi sur une forte image de marque et continuero­nt d’être liées à des entreprise­s, même à la retraite.

CHOISIR LES BONS MARCHÉS

Ce que l’on a pu observer au début du mois, lors de la période de signature des joueurs autonomes tant dans la LNH que dans la NBA, c’est que les agents libres les plus convoités choisissen­t de plus en plus leur équipe en fonction des possibilit­és que le marché où évolue l’équipe leur offre sur le plan promotionn­el.

Au hockey, prenons le cas de John Tavares, qui en avait assez de perdre à Long Island et d’évoluer dans un marché où l’on compte trois équipes de la LNH, deux de la NFL, deux de la NBA et deux du baseball majeur.

Tavares a choisi de réaliser un rêve d’enfance et d’aller à Toronto. En signant un contrat fort possibleme­nt jusqu’à sa retraite dans le plus gros marché canadien, il peut maintenant aspirer à bâtir une puissante image de marque.

Quant au principal agent libre du monde du sport cet été, LeBron James, il dispose déjà d’une image de marque forte, mais a tout de même choisi de signer avec les Lakers. Des équipes plus compétitiv­es s’offraient à lui, mais King James y a vu une occasion d’aller laisser son empreinte sur la côte ouest, lui qui a passé sa carrière dans l’est. En s’établissan­t dans l’énorme marché de Los Angeles, James risque d’avoir une valeur nette de plus d’un milliard avant sa retraite.

Le prochain cas du genre à surveiller : la jeune star du baseball majeur Bryce Harper, cet hiver.

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