Trois minutes à un feu de circulation
Parlons circulation, et principalement de la façon dont on pourrait atténuer considérablement les problèmes dans la grande cité de Montréal et sa banlieue. Sans compter les retombées au plan écologique que ledit problème traîne dans son sillage.
Ce qui m’apparaît comme une solution élémentaire aux embouteillages et à un déplacement plus fluide des véhicules aux heures de pointe est d’une renversante simplicité.
Prenons mon cas, qui est celui de centaines d’automobilistes qui doivent subir le même traitement, jour après jour. Chaque après-midi, je suis coincé à diverses intersections en attendant que « la lumière change », c’est-à-dire qu’elle passe du rouge au vert. C’est tellement long à certains endroits que l’on se demande si le système n’est pas défectueux.
Pour illustrer mon point, l’autre jour dans le secteur de Saint-Bruno je me suis amusé à mesurer le temps que l’on met à franchir certaines intersections gérées par un feu de circulation. Tenez-vous bien puisque les attentes sont d’une lenteur désespérante.
PAS UN CHAT EN VUE
Au croisement de la route 116 et du boulevard Seigneurial, qui permet l’accès à Saint-Bruno, j’ai eu le temps de répéter tous les mots que ma sainte mère m’avait interdit de prononcer. Que ce soit aux heures de pointe ou même en pleine nuit, le feu brille de toute sa transparence, telle une barrière à la logique de près de 4 minutes.
Quoi faire d’autre qu’attendre et se demander le pourquoi de tels abêtissements ? En soirée, fort souvent, il n’y a pourtant pas un chat en vue et encore moins de véhicules, sauf moi qui ai décidé d’écrire cet article en écoutant la dernière tirade de Ronnie.
Non, mais est-ce si difficile que ça de programmer des feux de circulation pour éviter ce genre de perte de temps ? Et cette aberration n’est pas le lot uniquement de Saint-Bruno. Un kilomètre plus loin, on répète la même ânerie pour accéder au boulevard Boucherville. Et vous ne serez pas libéré pour autant sur le trajet de la 116 vers Beloeil, où les attentes vous font jurer, alors qu’un simple système de programmation pourrait régler une partie du problème.
Ne me dites pas qu’avec la technologie actuelle on ne pourrait pas placer des feux synchronisés modernes qui remplaceraient les vieilleries actuelles qui nous font poireauter et qui pourraient être programmés de façon à s’adapter au rythme de la circulation. J’espère que l’on entendra cette requête pour appliquer des normes similaires pour la Ville de Montréal.
C’est là au moins une façon de rendre la circulation plus fluide, comme le souhaite la mairesse de Montréal. Mais on ne réglera pas tous les problèmes qui font que circuler dans la grande métropole est devenu un cauchemar.
À mon sens, il y a trop de véhicules pour l’espace disponible et on verra bientôt le jour où des bouchons, comme on en a vu au Japon, rendront la situation encore plus désastreuse.
Encore là, c’est sans compter les dommages à l’environnement causés par l’immobilisme d’un nombre effarant de véhicules attendant bêtement que le feu passe au vert.
Est-ce si difficile que ça de programmer des feux de circulation pour éviter ce genre de perte de temps ?