La vétérane des Jeux du Québec
Lucie-Maude Lépine-Landry participe à ses quatrièmes Jeux
SPORTCOM | Pour certains athlètes, participer à une Finale des Jeux du Québec est déjà un exploit en soi. Peu d’entre eux peuvent dire qu’ils en sont à leur quatrième édition. C’est le cas de Lucie-Maude Lépine-Landry (Est-du-Québec), qui a d’ailleurs atteint la finale pour la première fois en voile, hier.
« À mes deux premiers Jeux (2012 et 2014), je n’avais pas l’expérience pour obtenir un bon classement. C’était vraiment de l’apprentissage. Il y a deux ans, j’ai passé le poids limite pour mon bateau, alors j’ai été désavantagée et j’ai passé à côté de la finale », a dit Lucie-Maude, septième chez les 17 ans et moins dériveur solitaire à la 53e Finale présentée à Thetford Mines.
Après toutes ces années, l’athlète de 15 ans de Carleton-sur-Mer a avoué que cela surprenait encore les gens de voir son nom sur la liste de départ aux Jeux du Québec.
« Il y a maintenant une limite d’âge et tu ne peux plus participer à 9 ans. Je suis dans les athlètes qui ont fait le plus d’éditions et j’ai le même missionnaire depuis 2012 ! Ceux qui me reconnaissent me disent : encore toi ? »
À CHEVAL COMME EN BATEAU
Outre ses entraînements dans la Baiedes-Chaleurs, Lucie-Maude consacre aussi beaucoup de temps à sa première passion, les sports équestres.
« Curieusement, ce sont vraiment deux sports différents, mais dans les deux, la force physique est importante et tu dois être alerte à des éléments que tu ne peux pas vraiment contrôler, comme le vent ou le cheval. J’apprends la précision, à m’ajuster et à être attentive à mon environnement. »
Actuellement, Lucie-Maude fait plus de compétitions d’équitation que de voile.
« D’ici trois ans, j’aimerais être sur le circuit provincial d’équitation et participer à une ou deux compétitions internationales en Estrie. En voile, j’aimerais faire des compétitions nationales. C’est difficile de percer dans ce sport parce qu’il y a tellement peu de marge entre les médaillés et ceux qui arrivent en cinquième place. Je m’entraîne sur une saison, contrairement à d’autres qui font trois saisons, parce que la voile est ma deuxième priorité. »