DES CAS PARTOUT
Madison Keys
L’Américaine est ambassadrice de FearlesslyGIRL, une association qui aide les adolescentes à lutter contre l’intimidation. Avec Rebecca Marino, elle devait prononcer une conférence devant des ados, demain, au Stade IGA, mais s’est retirée du tournoi. Elle connaît bien le sujet. Keys dit être fréquemment la cible de propos racistes sur les réseaux sociaux. Et de menaces de mort. Elle en publie afin de dénoncer les agresseurs, même si c’est contre la volonté de la WTA. « Si on ne le fait pas, ça les encourage à continuer, car rien ne les en empêche », a-t-elle pointé à CNN.
Kevin Anderson
En 2016, le géant sud-africain perd dès le premier tour à Wimbledon. Un résultat inhabituel compte tenu de son statut de membre du top 20, voire du top 10. Qui plus est, il bousille une avance de deux manches à zéro avant de s’incliner. « J’ai reçu un déferlement d’insultes et de menaces », raconte aux médias le trentenaire. « Je suis déçu d’avoir perdu hier, mais au moins, j’ai toutes ces menaces de mort sur Twitter et Facebook pour me réconforter », ironise-t-il ensuite sur les réseaux sociaux.
Richel Hogenkamp
Après une défaite à 's-Hertogenbosch, en juin 2017, contre Ana Konjuh, 33e mondiale, la Néerlandaise alors 100e reçoit sur Twitter ce message d’un parieur frustré : « J’espère que toute ta famille va mourir d’un cancer du cerveau. J’espère que quelqu’un va te tuer avec deux balles. J’ai perdu 1500 $ à cause de toi, putain de salope. […] Tu avais tout, espèce de machine à fautes directes. Si je te trouve, je vais te casser les deux jambes, espèce de merde. Tu es la personne la plus moche que j’ai jamais vue. »
Nicole Gibbs
L’Américaine dit avoir reçu des menaces dès ses 17 ans. Elle qualifie le phénomène d’épidémie. En 2016, après une défaite au premier tour à Moscou contre Ekaterina Makarova, mieux classée et plus expérimentée, la jeune joueuse ouvre sa page Twitter. Elle y lit ce message d’un utilisateur, probablement un parieur : « Tu es tellement mauvaise. J’espère que tu vas mourir lentement, dans d’atroces douleurs ».