Le proprio du Super Aqua Club reste en prison
Le juge refuse de lui rendre sa liberté jusqu’à son procès
Accusé d’agression sexuelle sur deux adolescents, le propriétaire du Super Aqua Club devra attendre la tenue de son procès derrière les barreaux, a tranché un juge hier.
Réjean Julien Proulx est demeuré impassible dans le box des accusés pendant que le juge Serge Cimon lisait sa décision, au palais de justice de Saint-Jérôme.
Vêtu d’un polo bleu clair et d’un veston, le résident de Pointe-Calumet est retourné derrière les barreaux sans broncher, menottes aux poings.
Une vaste ordonnance de non-publication interdit dorénavant aux médias de rapporter les faits reprochés au propriétaire du Super Aqua Club ainsi que les raisons invoquées par le magistrat pour ordonner sa détention préventive.
SITUATION D’AUTORITÉ
L’homme de 57 ans est accusé de cinq infractions à caractère sexuel alors qu’il se trouvait en position d’autorité face à deux adolescents.
Proulx a d’abord été inculpé de contacts sexuels et d’agression sexuelle sur un adolescent de 16 ans, le 20 juin.
D’après la dénonciation, les faits allégués se seraient produits le 22 décembre 2017, à Pointe-Calumet.
La liste d’accusations portées contre le quinquagénaire s’est allongée il y a deux semaines.
L’homme d’affaires a alors été inculpé de contacts sexuels, d’incitation à des attouchements et d’agression sexuelle sur un deuxième adolescent.
La victime alléguée avait 14 ans lorsque les gestes reprochés auraient débuté, en 1994. Le tout aurait perduré pendant
six ans.
DU QUÉBEC AU MEXIQUE
Les faits se seraient produits à Morin-Heights, dans les Laurentides, mais également aux États-Unis ainsi qu’au Mexique, d’après le mandat d’arrestation.
L’enquête sur remise en liberté de Réjean Julien Proulx s’est tenue vendredi dernier, au palais de justice de Saint-Jérôme.
Il est défendu par Me Yves Poupart.
Me Claudia Carbonneau officie pour la Couronne dans ce dossier.
La date de son procès n’a pas encore été déterminée.