Le Journal de Montreal

« Un grand jour pour le tennis d’ici »

- Denis Shapovalov

- PIERRE DUROCHER

TORONTO | Quatre Canadiens participer­ont aujourd’hui au deuxième tour en simple au tournoi de la Coupe Rogers. Le directeur Karl Hale fait des envieux… à Montréal. C’est chacun son tour, pourrait lui répondre Eugène Lapierre.

En défaisant facilement le Français Jérémy Chardy en des manches de 6-1, 6-4 hier soir, devant des gradins remplis sur le court central, Denis Shapovalov a rejoint Félix Auger-Aliassime, Milos Raonic et Peter Polansky au second tour.

« C’est un grand jour pour le tennis canadien », a lancé Shapovalov, qui affrontera l’Italien Fabio Fognini. Milos Raonic se mesurera à l’Américain Frances Tiafoe, Peter Polansky fera de son mieux contre le Serbe Novak Djokovic tandis qu’Auger-Aliassime jouera contre le Russe Daniil Medvedev. Tout ça sur le court central, où on verra Rafael Nadal en début de soirée contre Benoit Paire.

Il y aura tout autant d’action sur le court de la Banque Nationale, où défileront les Juan Martin del Potro, Dominic Thiem et Alexander Zverev. La soirée se terminera par la présentati­on d’un match de double impliquant la paire canadienne composée de Daniel Nestor et de Vasek Pospisil.

CONTENT POUR SON AMI

S’il a savouré sa convaincan­te victoire aux dépens de Chardy, sa deuxième après celle qu’il a obtenue en juillet à Wimbledon, Shapovalov était tout aussi heureux d’avoir été témoin du premier triomphe de son ami Félix.

« Il a joué de façon incroyable contre Pouille et sa victoire m’a grandement stimulé. C’est un grand moment dans sa carrière Je suis certain qu’il viendra bientôt me rejoindre au classement », a-t-il lancé.

Shapovalov a imposé sa domination dès le départ face à Chardy. « Je prends les matchs un à la fois, a-t-il prévenu. Fognini, le 14e favori du tournoi, sera un adversaire redoutable, mais je sais que je peux le battre si je joue mon meilleur tennis. »

Shapovalov a fait l’éloge de sa mère après le match, elle qui remplace un Martin Laurendeau ennuyé par des maux de dos.

« Elle me laisse mon espace à l’extérieur des courts, mais sur le court, elle n’est plus ma mère, mais bien mon coach. Elle se montre dure avec moi et mon jeu a progressé ces derniers temps, notamment au service. »

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