Un recours est autorisé contre la GRC
LE JOURNAL | La Cour supérieure du Québec a autorisé un recours collectif intenté par des milliers d’anciens employés de la Gendarmerie royale du Canada qui disent avoir été victimes de harcèlement de la part du corps policier lorsqu’ils en faisaient partie.
Les demandeurs disent avoir été victimes de harcèlement physique et psychologique, d’abus de pouvoir, de représailles et de discrimination.
La décision rendue mercredi indique que l’on distingue parmi eux deux groupes principaux : ceux qui disent avoir subi de mauvais traitements parce qu’ils étaient francophones et ceux qui auraient été discriminés en raison de leur engagement syndical.
AU QUÉBEC
Cette décision autorise le recours collectif pour toute personne qui résidait ou travaillait au Québec au moment des faits ou qui a été harcelée par un supérieur travaillant au Québec.
Certains des faits concernés pourraient remonter à plus d’une dizaine d’années.
En juin dernier, deux sergents avaient porté plainte contre la Gendarmerie royale du Canada (GRC) devant une cour fédérale de l’Ontario pour harcèlement au travail et intimidation.
Cette plainte avait ouvert la possibilité d’un recours collectif.
Les milliers de plaignants pourraient obtenir jusqu’à 1,1 milliard $ de la GRC s’ils obtiennent gain de cause.