Le rêve de représenter le Canada
RIMOUSKI | Même s’il n’en fait pas une obsession, Alexis Lafrenière ne cache pas son désir de représenter à nouveau son pays lors du prochain championnat mondial de hockey junior prévu au cours des Fêtes à Vancouver et Victoria, en Colombie-Britannique.
Pour plusieurs observateurs, Hockey Canada ne pourra pas écarter le prodige de 17 ans, surtout après ses performances à la Coupe Hlinka-Gretzky. S’il connaît en plus un début de campagne explosif avec l’Océanic, son invitation au camp final d’Équipe Canada arrivera rapidement.
« C’est certain que je rêve à cela depuis mon enfance. Ce serait une expérience incroyable. Je ne veux pas trop penser à cela. Je veux me concentrer sur le prochain camp d’entraînement de l’Océanic et sur l’importance de m’améliorer à tous les jours. C’est à moi à prouver que j’ai ma place au sein de ce groupe sélect », indique Lafrenière.
UN ÉTÉ PARMI LES PROS
Pour se préparer à ce qui l’attend, le marqueur de 42 buts et de 80 points à sa première saison dans la LHJMQ, à l’âge de 16 ans, n’a pas lésiné sur l’entraînement au cours de l’été.
S’entraînant sous les ordres du préparateur physique Stéphane Dubé, le prodige a côtoyé plusieurs pros de la LNH, dont Charles Hudon, Antoine Roussel, Cédric Paquette et Jonathan Bernier.
Il cherchait surtout à améliorer sa force musculaire, mais aussi sa vitesse et son agilité contre des joueurs gravitant au sein du circuit Bettman.
« J’ai travaillé fort au gymnase. On avait un groupe solide composé d’autres joueurs de la LHJMQ. J’ai joué dans une ligue à trois contre trois à Boisbriand. C’était rapide et c’est ce que je recherchais. Je veux me confronter aux meilleurs pour constamment m’améliorer », soutient l’ancien des Vikings de Saint-Eustache (midget AAA).
L’AUTHENTICITÉ DE RIMOUSKI
Lafrenière avoue s’ennuyer de Rimouski. Au cours de la dernière année, l’ado a découvert la fraîcheur et l’authenticité de la capitale du BasSaint-Laurent. Dans une ville de 60 000 habitants, il ne passe jamais inaperçu, peu importe l’endroit où il se trouve.
« J’ai hâte d’arriver à ma pension. Je suis excité de retrouver les gars et de vivre ma passion au Colisée Financière Sun Life. Rimouski est chez moi maintenant. Je suis bien dans cet environnement. Les gens sont tellement accueillants. Ce sont de vrais connaisseurs de hockey. Ils veulent gagner autant que nous. Les gars sentent constamment l’appui des partisans et cela nous donne encore plus l’envie de se défoncer pour eux autres », raconte Lafrenière.