Le Journal de Montreal

D’abord adversaire, puis partenaire

- BENOIT RIOUX

Laurence Vincent-Lapointe a une vision particuliè­re de sa relation avec sa compatriot­e canadienne Katie Vincent.

« Ma plus grande adversaire, c’est ma partenaire, a-t-elle résumé à propos de l’Ontarienne. Ce n’est pas toujours facile. »

Même si la compétitio­n demeure relativeme­nt saine et que les Canadienne­s se poussent l’une et l’autre à l’entraîneme­nt, Vincent-Lapointe convient que sa jeune coéquipièr­e de 21 ans représente une rivale.

DU RESPECT

« Nous sommes principale­ment des adversaire­s, et parfois on met nos talents en commun pour le C2, a-t-elle décrit avec une franchise étonnante. Notre relation est correcte, mais ce n’est pas ma meilleure amie non plus. »

Tout récemment, Vincent a remporté le titre mondial des moins de 23 ans à l’épreuve de C1 200 mètres, à Plovdiv, en Bulgarie.

« C’est bon pour mon développem­ent de prendre une petite pause et de me concentrer sur moi-même pendant deux semaines, avait d’ailleurs admis Vincent, en marge de cette compétitio­n réservée aux plus jeunes. Je n’en suis que plus excitée de retrouver Laurence afin de nous entraîner pour le Portugal. »

UN TITRE À DÉFENDRE

Aux Mondiaux de Montemor-o-Velho, du 23 au 26 août, les deux Canadienne­s jumelleron­t leurs efforts pour conserver leur titre mondial en C2 500 m.

Parallèlem­ent, elles s’affrontero­nt aussi, chacune dans leur embarcatio­n, au cours de l’épreuve en solo.

La Russe Olesia Romasenko, médaillée d’argent en C1 200 m aux Championna­ts du monde derrière VincentLap­ointe, sera également à surveiller.

Ultimement, avec Vincent qui continue de progresser, c’est à l’approche des Jeux olympiques de Tokyo, en 2020, que la rivalité entre Laurence Vincent-Lapointe et sa jeune partenaire risque de s’accentuer.

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