Le Journal de Montreal

UNE PREMIÈRE DEPUIS 2016

Les Alouettes signent un gain de 21 à 11 à Ottawa

- Mathieu Boulay MBoulayJDM

OTTAWA | Au cours des dernières saisons, la défensive a permis aux Alouettes de remporter certaines victoires pendant que l’attaque connaissai­t des hauts et des bas. C’est le scénario qui s’est réalisé, hier soir, à la Place TD.

Les Alouettes ont signé un gain de 21 à 11 contre le Rouge et Noir d’Ottawa devant une foule de 25 132 spectateur­s médusés. Du même coup, ils ont obtenu une deuxième victoire de suite pour la première fois depuis... 2016 !

À ce moment, c’est Jacques Chapdelain­e qui était à la tête de l’équipe. Les quarts étaient Rakeem Cato et Vernon Adams fils. On connaît la suite.

Revenons au match. Contrairem­ent à leur dernière visite à Ottawa, ils ont joué du football inspiré du côté de la défensive. À l’attaque, les Alouettes en ont fait juste assez pour faire gagner leur équipe.

Si l’unité de Khari Jones avait été plus opportunis­te, on aurait assisté à un match à sens unique en faveur de Montréal.

« Je lève mon chapeau à notre défensive, qui a muselé une des meilleures attaques de la LCF, a indiqué l’entraîneur-chef Mike Sherman. C’est seulement un match et il y en a d’autres qui s’en viennent.

« Je vais laisser mes joueurs savourer cette victoire. Par contre, on a encore une grosse côte à gravir. »

LA RÉSILIENCE DE PIPKIN

On avait hâte de voir le quart Antonio Pipkin, qui en était à son troisième départ consécutif. Il y a eu du bon et du mauvais pendant sa soirée de travail, où il a complété 18 passes pour des gains de 242 verges.

Commençons par le positif. Pipkin a démontré du caractère à plusieurs occasions. Après avoir été intercepté à deux reprises et rabattu au sol à cinq reprises, le jeune pivot des Alouettes a été en mesure de livrer une bonne séquence à l’attaque dans les minutes suivantes. De plus, il a inscrit son troisième touché au sol en deux matchs et il l’a fait dans un moment critique au quatrième quart.

« Je n’ai pas aimé la première intercepti­on où Antonio a lancé à l’endroit où il y avait deux joueurs d’Ottawa, a indiqué Sherman. Il a appris une leçon. Je crois que c’est facile pour un jeune quart comme lui d’avoir une surdose de confiance.

« Il a bien joué et il a pris de bonnes décisions dans l’ensemble. Il n’y aura pas de décision difficile à prendre après la semaine de repos. »

Certes, tout n’est pas parfait, mais c’est un autre pas en avant. C’est encouragea­nt pour le coordonnat­eur offensif Khari Jones, qui a quelque chose sur quoi bâtir pour les prochains matchs.

Par contre, Pipkin aura certaines choses à améliorer s’il veut se hisser au sein de l’élite à sa position. Il devra apprendre à lancer le ballon plus rapidement. Sa ligne offensive l’a bien protégé contre Ottawa, mais ses membres ne peuvent pas retenir leurs blocs éternellem­ent.

De plus, à au moins deux reprises, il n’a pas été en mesure de conclure sa séquence par un touché alors que les Alouettes étaient dans la zone payante. Par chance, le botteur Boris Bede était dans sa bulle et il a fini le match avec quatre placements.

À COUPS DE PLACEMENTS

On a assisté à un duel défensif en première demie et ce sont les botteurs qui se sont chargés de mettre des points sur le tableau indicateur.

Les Alouettes ont connu quelques bonnes séquences à l’attaque, mais ils ont été incapables de les transforme­r en touché. Bede a réussi trois placements en autant d’occasions pour procurer une priorité de 9-4 à son équipe après la première demie.

On dirait que le botteur des Alouettes performe toujours mieux lorsqu’il y a un autre joueur de sa position en attente sur l’équipe d’entraîneme­nt.

Pendant ce temps, la défense montréalai­se a joué du gros football. L’ailier défensif québécois Jesse Joseph et le secondeur Henoc Muamba ont eu leur mot à dire dans les succès des visiteurs.

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