Le Journal de Montreal

Une fulgurante ascension

Aryna Sabalenka s’amène à Québec en pleine éclosion

- Stéphane Cadorette stephane.cadorette @quebecorme­dia.com

QUÉBEC | S’il y a déjà un moment que l’univers du tennis a désigné la Biélorusse Aryna Sabalenka comme étant une étoile montante, force est de constater qu’elle s’amène à Québec dans le cadre de la Coupe Banque Nationale avec une place de plus en plus scintillan­te au sein de la constellat­ion internatio­nale.

Le fait que la prolifique raquette d’à peine 20 ans soit bourrée de potentiel n’a rien de nouveau.

Ce qui retient toutefois l’attention à l’aube du tournoi présenté au PEPS, c’est son irrésistib­le montée en puissance des derniers mois.

Sabalenka a d’ailleurs ajouté une couche à son aura actuelle en étant éliminée en trois sets, hier, lors des huitièmes de finale du US Open, elle qui n’avait encore jamais atteint ce stade dans un tournoi du Grand Chelem.

Mais sa progressio­n n’a pas commencé hier, loin de là. À la fin de la saison 2015, la recrue d’alors pointait au 548e rang au classement de la WTA. Un an plus tard, elle bondissait au 159e rang avant de percer le top 100 (78e) à la fin de 2017.

Lorsque la Coupe Banque Nationale a dévoilé au début du mois d’août que la jeune sensation serait de passage, Sabalenka s’était hissée jusqu’au 36e rang mondial. Et depuis, la vertigineu­se ascension s’est poursuivie de plus belle.

SUR UNE BELLE LANCÉE

Au Eastbourne Internatio­nal, en Angleterre, celle qui n’était pas classée dans les têtes de séries a atteint la finale après avoir remporté le premier match de sa carrière contre une rivale du top 10 mondial (la Tchèque Karolina Pliskova).

À la Coupe Rogers à Montréal, cet été, les amateurs l’ont vite remarquée lorsqu’elle a triomphé de Caroline Wozniacki. Le 25 août, sa victoire au Connecticu­t Open de New Haven l’a propulsée au 20e rang mondial.

« Et elle s’en va tout droit vers le top 10 mondial », clame aujourd’hui Jacques Hérisset, directeur de la Coupe Banque Nationale, une affirmatio­n que confirme Valérie Tétreault, ancienne joueuse qui est aujourd’hui gestionnai­re des communicat­ions à Tennis Canada et analyste pour TVA Sports.

« À l’époque, quand nous l’avons approchée, c’était presque considéré comme un pari risqué, car elle n’était pas encore si connue. Son évolution a été très rapide et elle a prouvé qu’elle pouvait battre des top 10 au monde.

« Il ne lui manquait que la constance et la maturité, ce qu’elle semble avoir trouvé. C’est ce qui explique ses récents résultats », explique-t-elle.

COMME SHARAPOVA ?

Quand la Coupe Banque Nationale a dévoilé son tableau principal en août, Jacques Hérisset s’était permis de comparer la venue de Sabalenka à celle d’une certaine Maria Sharapova, qui connaissai­t un début d’essor prodigieux sur la scène internatio­nale au moment de sa victoire à Québec, en 2003.

Voilà une autre prétention qui tient largement la route, aux yeux de Valérie Tétreault.

« Les gens de Québec pourront dire un jour qu’ils ont vu jouer Sabalenka juste au moment où elle est en train d’éclore. Et ce n’est que le début de la route. »

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PHOTO AFP l’attention au PEPS Aryna Sabalenka retiendra Nationale, dans le cadre de la Coupe Banque troisième tour au elle qui vient d’atteindre le ses efforts, hier, prestigieu­x US Open. Malgré Osaka, sur le elle a été éliminée par Naomi court du stade Louis Armstrong.
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