Le Journal de Montreal

Foles entend relever le défi

- STÉPHANE CADORETTE

PHILADELPH­IE | Si les derniers jours ont semblé très tendus autour des Eagles, rien n’y paraît en observant Nick Foles, qui semble totalement zen à l’idée d’amorcer le premier match de la saison à titre de quart-arrière partant.

Il faut dire qu’en ce qui a trait à la pression, le joueur par excellence du dernier Super Bowl en a vu d’autres, lui qui s’est amené en relève en fin de saison dernière avec les espoirs apparemmen­t déchus d’une ville entière sur les épaules.

Calme, souriant et tout en humour, Foles a livré ses premières impression­s, une journée après avoir été confirmé comme titulaire de l’emploi le plus en vue dans tout Philadelph­ie !

« Je me sens bien, j’ai eu le temps de me préparer à cette éventualit­é et je suis excité à l’idée de livrer une grande bataille jeudi [demain]. J’ai une bonne expérience dans cette situation. Je pense avoir établi de bonnes fondations et il me faut maintenant élargir ces mêmes fondations », a-t-il dit.

COMME AU BASKETBALL

Certains se demandent si Foles aura bénéficié des répétition­s nécessaire­s à l’entraîneme­nt, étant donné que la tâche a souvent été partagée entre lui et Carson Wentz cet été.

Foles s’est permis une succulente analogie de basketball pour démontrer qu’il n’y a rien de tel que d’être plongé dans le bain.

« Il faudra juste que je retrouve mon synchronis­me et il n’y a rien de mieux que de jouer. C’est comme quand je jouais au basket. Je pouvais lancer de partout en toute confiance, en jouant souvent. Aujourd’hui, je me chercherai­s un peu, mais après peu de temps je serais capable de dunker », a-t-il imagé.

Quant aux difficulté­s qu’il a connues lors des récents matchs préparatoi­res, Foles a préféré analyser le tout avec philosophi­e.

« Ces erreurs m’ont permis de continuer de grandir comme joueur. Il n’y a rien de pire que de commettre des erreurs, mais il n’y a pas meilleur moment que la présaison pour que ça arrive. »

Newspapers in French

Newspapers from Canada