Bonne retraite, cher Duro !
Depuis le temps qu’il y jonglait, mon collègue et copain de longue date Pierre Durocher vient de décider de remiser son clavier. Faut dire que ce n’est pas une décision facile à prendre pour un doyen du Journal.
Quand on aime son métier et qu’on a parcouru le monde comme Duro l’a fait au service du seul employeur qu’il a bien servi durant 43 ans, plein de bons souvenirs se bousculent dans notre tête. C’est ce que l’ami Pierre retient avant toutes choses.
Il préfère dire qu’il a eu la chance de vivre la plus belle période du journalisme sportif au Québec et c’est bien vrai. Il a fait ses débuts au moment où les journalistes, en particulier ceux du Journal de Montréal, grâce à son fondateur Pierre Péladeau, commençaient à bénéficier de meilleures conditions de travail.
Pierre a vécu sa passion à fond. Quand la direction de la section sportive avait besoin de quelqu’un pour couvrir une compétition, il était toujours prêt comme un scout. Il aura été le journaliste sportif le plus polyvalent de son époque.
Sa carrière l’a amené à couvrir les Expos avec Serge Touchette, le Canadien avec votre humble serviteur, les Jeux olympiques aux quatre coins de la planète, la F1 à la belle époque de Jacques Villeneuve, les Alouettes, l’Impact, le tennis et même à ses débuts les courses sous harnais à Blue Bonnets, qui étaient l’un des dadas de l’unique Jacques Beauchamp. Et j’en oublie sûrement.
Le temps est maintenant venu de profiter de la vie à plein, Duro.