L’UPA revendique encore plus de financement
L’Union des producteurs agricoles (UPA) demande au prochain gouvernement québécois de rétablir le budget annuel de la Financière agricole du Québec à 630 M$.
Depuis 2013, le budget alloué à la Financière agricole du Québec (FADQ) a diminué d’année en année, déplore l’UPA.
Pour l’exercice 2016-2017, l’écart entre le budget prévu (630 M$) et le budget réel (438 M$) a été de 192 M$. L’UPA estime que les écarts enregistrés depuis six ans ont privé les coffres de la FADQ de près de 543 M$.
Pour saisir les opportunités des marchés, l’UPA affirme que les entreprises agricoles doivent réaliser des investissements majeurs. En plus de rétablir le budget annuel de la FADQ à 630 M$, l’UPA demande que les surplus soient réinvestis pour moderniser et bonifier les programmes.
FONDS CONSOLIDÉ
« L’agriculture est déjà un puissant moteur économique pour nos régions et peut contribuer encore plus à la création d’emplois, si le prochain gouvernement est au rendez-vous », a affirmé Marcel Groleau, président général de l’UPA.
Malgré la décroissance budgétaire, la FADQ a réussi à dégager des surplus année après année qui ont été retournés au Fonds consolidé de la province. Ces surplus atteindraient 996 M$.
« C’est donc dire que ces six dernières années, plus de 1,5 G$, incluant les écarts et les surplus, ont été dépensés à d’autres fins que l’agriculture et n’ont donc pas servi à moderniser les programmes et à favoriser l’investissement sur les fermes », reproche l’UPA.
Au Québec, on dénombre 28 000 entreprises agricoles qui procurent de l’emploi à près de 57 000 personnes.