Fier d’être à la maison
Kaven Benoit a encore frais à la mémoire sa conquête de 2010 au Stade
Kaven Benoit savoure pleinement ce privilège de pouvoir participer à un événement de taille comme le Supercross Montréal, devant la famille et les amis, au Stade olympique.
En plus de ses parents Jean-Marc et Maryse, le jeune homme devrait notamment être applaudi par ses cinq frères et soeurs, samedi prochain. Tous devraient y être : Karel, Emrick, Alyka, Dawson et Enza. Il comptera aussi sur l’appui inconditionnel de sa copine Virginie.
« Depuis que l’annonce a été faite, ç’a créé énormément d’excitation en moi, a avoué Benoit. Même avec les petits tracas du quotidien, comme les gens qui me bombardent pour avoir des billets, ça vaut vraiment la peine pour vivre un événement comme celui-là. »
Benoit n’hésite pas à qualifier sa victoire obtenue en 2010 au Stade olympique (dans la catégorie 250cc) parmi les faits marquants de sa carrière. Il avait alors 21 ans.
« Ma victoire en 2010 vient au sommet de mes performances, a-t-il indiqué. C’est dur à battre comme “feeling”, c’est spécial à vivre. »
UN PHÉNOMÈNE INCROYABLE
Cette année-là, il y a eu évidemment le sentiment d’accomplissement. Surtout en vertu des circonstances exceptionnelles entourant les courses du Québécois, lui qui avait subi une fracture du pouce à l’étape des qualifications. Par-dessus tout, les encouragements de la foule avaient marqué le pilote québécois.
« Les gens qui crient pendant la course, c’est un phénomène incroyable, a-t-il décrit. Moi, en 2010, j’étais devant et je devinais que les spectateurs criaient pour moi. Quand ça commence à s’enflammer dans le Stade olympique, c’est impossible de ne pas l’entendre. Et pendant ce tempslà, ça devient quasiment dérangeant pour les autres coureurs. »
Benoit aimerait bien revivre de telles émotions dans une semaine.
Cette fois, il sera en action dans la compétition principale, sur 450cc (MX1). Sans doute que les spectateurs s’époumoneront à nouveau si le Québécois réussit à prendre les devants.