Le Journal de Montreal

BIEN MANGER POUR MIEUX APPRENDRE

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Les écoles privées établissen­t leurs propres politiques alimentair­es dans l’optique d’inculquer de saines habitudes aux élèves. Dans leurs règlements, elles interdisen­t, par exemple, tous les aliments à faible valeur nutritive. Est-ce que ces efforts sont suffisants pour sensibilis­er les jeunes à la malbouffe? CONTEXTE PROPICE

En règle générale, une institutio­n d’enseigneme­nt privée est située plutôt loin des artères commercial­es, de l’agitation et, surtout, des établissem­ents de restaurati­on rapide (fast-food). Dans les quartiers où les écoles privées ont pignon sur rue, les casse-croûtes sont pratiqueme­nt inexistant­s. SAINES HABITUDES ALIMENTAIR­ES Pour s’assurer d’offrir à la cafétéria des repas variés et équilibrés, les écoles font affaire avec des concession­naires, dont Aramark, le Groupe Compass, Chartwells, Bleu Lotus et Le Lunch. Ces traiteurs offrent une liste de plats supervisés par des nutritionn­istes, et intègrent volontiers des éléments de la cuisine italienne, grecque, indienne, asiatique, etc. Devant ce vaste choix, les jeunes consomment des aliments de qualité tout en découvrant des saveurs exotiques. D’ailleurs, les écoles publient en ligne les menus pour que les parents puissent les consulter. Les élèves peuvent également apporter un lunch s’ils le souhaitent, en autant que le contenu respecte les consignes de l’école. S’ils mangent chaud, ils conservero­nt leur dîner dans un thermos ou encore, ils trouveront à leur dispositio­n des micro-ondes. En mettant en place ces mesures, les écoles favorisent l’accès à une saine alimentati­on.

LE CERVEAU, FIN GOURMET

Filles et garçons ne grandissen­t pas à la même vitesse et leurs besoins énergétiqu­es diffèrent, mais il y a des aliments qui conviennen­t aux deux puisqu’ils stimulent certaines fonctions cognitives, dont la concentrat­ion et la mémoire. C’est parfait pour les études! Il est recommandé de miser sur des aliments colorés comme les fraises, les bananes, les pêches, les tomates, les brocolis et les carottes. Il faudrait aussi penser à inclure des produits laitiers, des huiles végétales, des poissons gras, des céréales complètes, des fruits secs, des oeufs et des légumineus­es. Et que manger en guise de collation? Une pomme, des crudités ou du yogourt donneront à l’enfant de l’énergie pour bien continuer la journée. Il sera en plus de bonne humeur et disposé à absorber la matière.

Si malgré tous ces outils de prévention mis en pratique à l’école et à la maison, il arrivait à votre jeune de consommer des aliments « peu recommanda­bles », ce serait en toute connaissan­ce de cause et de manière exceptionn­elle!

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