Hugo Richard entre dans le livre des records

Hugo Richard a évité les revirements et il a établi une marque d’équipe pour le plus grand nombre de verges en carrière au passage.

« La défensive a fait un job incroyable et je n’ai pas les mots pour leur témoigner tout mon respect, a raconté le pivot de cinquième année qui a complété 20 de ses 29 passes pour 212 verges. On a contrôlé les positions de terrain, évité les revirements et on ne s’est pas laissé déranger par le bruit de la foule. C’est dommage qu’on n’ait pas réussi de touché, mais on a bien bougé le ballon. Les Carabins présentent des formations qui ne sont pas faciles à déchiffrer. Je n’ai pas livré une grosse performance, mais l’important est d’avoir gagné. »

Richard compte maintenant 8700 verges au compteur. Il a devancé Benoît Groulx (8530) chez le Rouge et Or et pointe au quatrième rang du RSEQ.

« Je n’y pense pas pendant le match, mais c’est le fun parce que mon nom va rester dans les écrits. J’espère que quelqu’un va battre mon record d’équipe. »

Lancé dans la mêlée en deuxième demie, Dimitri Morand a complété 8 de ses 17 passes pour 74 verges. « Nous avons fait des erreurs qui nous ont coûté beaucoup, a souligné le pivot de 2e année. On s’est tiré dans le pied. On a perdu le match plus que Laval a gagné. Je me prépare toujours comme si j’allais être partant, donc ce n’est pas plus difficile d’embarquer en deuxième demie. J’étais prêt. »

GRÂCE AU PIED DE CÔTÉ

David Côté a réussi tous les points du Rouge et Or avec quatre placements, dont un de 40 verges. « Parce que les parties Laval-Montréal sont toujours serrées, on doit être prêt à toute éventualité, a souligné le botteur de deuxième année. Peu importe l’adversaire, j’ai toujours la même routine et je suis toujours dans le même état d’esprit. Les gars sont fiers de moi et ils ont confiance quand j’embarque sur le terrain. »

Même si la défensive n’a cédé que 12 points, dont six après des revirements, Brian Harelimana croit que l’unité défensive des Bleus aurait pu en faire plus.

« Si on ne tient pas compte des six points après les revirements, on a laissé six points de trop et ces points ont fait la différence, a mentionné le secondeur qui a réussi quatre plaqués, dont un sac et un pour perte. On se met beaucoup de pression en défensive et on vise toujours d’accorder zéro point. »