Québec entend accélérer le développement de la télésanté
Le recours à la télésanté, soit l’utilisation des technologies dans les soins de santé, prend de plus en plus de place au Québec. Il s’agit réellement d’une solution aux défis rencontrés par les personnes vivant en régions éloignées.
Le Québec entend accélérer le développement de la télésanté, confirme le ministère de la Santé. Actuellement, l’approche du ministère est de développer des projets, puis de les évaluer avant de les déployer à grande échelle.
En 2017, plus de 329 services de télésanté ont été répertoriés au Québec, dans 49 spécialités.
CAMÉRA DE FOND D’OEIL
Par exemple, on utilise le télédépistage qui permet la prise d’images de la rétine à l’aide d’une caméra de fond d’oeil, dans les régions du Nunavik et des Terres-Criesde-la-Baie-James et de la Côte-Nord.
Les images sont ensuite envoyées sur une plateforme sécurisée qui permet à des professionnels formés d’en faire la lecture.
Un autre exemple en cours est la télépathologie. Lorsqu’il y a prélèvement durant une opération pour des cellules potentiellement cancéreuses, par exemple, des lames sont numérisées et échangées avec un autre pathologiste qui peut les interpréter à distance pour un deuxième avis.
Le potentiel de la télésanté est particulièrement intéressant pour les personnes vivant en régions éloignées.
« On parle de réduction des déplacements des patients et des professionnels, d’une offre de soins continus, en temps opportun, de favoriser le suivi du patient dans sa communauté », note Marie-Claude Lacasse du ministère de la Santé.